Bonjour
Le couple Louis RAMEAU et Marie PEINTRE ont eu 7 enfants de leur mariage entre 1785 et 1796 , le père est décédé en 1797 et la mère en 1809 , la question que je me pose c'est qui prend en charge les enfants en cas de décès des parents ?
Bien que certains des enfants sont morts en bas âge , il devait en rester en vie au décès de la mère ,
Il n'y a pas de recensements encore à cette époque alors je me demandais comment les retrouver ;
Merci
Sylvie
Qui s'occupe des enfants lorsque les deux parents sont décédés ?
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Bonjour,
Il y a probablement autant de réponses que de cas particuliers: âges des enfants (en 1809, il peut y avoir des majeurs) ; capacité d'accueil de la famille, mise sous tutelle; les parrains-marraines sont-ils concerné; les lieux; ....etc...
Un tuteur peut avoir été désigné au décès du père.
Cherchez les documents qui pourraient concerner ces enfants: mariages, décès, archives militaires (armée de Napoléon)...
Vous auriez pu donner le lien vers votre fiche:
https://gw.geneanet.org/sylvana54?n=rameau&oc=&p=louis
Il aurait été intéressant de voir les actes des décès des enfants entre 1797 et 1809?
Il y a probablement autant de réponses que de cas particuliers: âges des enfants (en 1809, il peut y avoir des majeurs) ; capacité d'accueil de la famille, mise sous tutelle; les parrains-marraines sont-ils concerné; les lieux; ....etc...
Un tuteur peut avoir été désigné au décès du père.
Cherchez les documents qui pourraient concerner ces enfants: mariages, décès, archives militaires (armée de Napoléon)...
Vous auriez pu donner le lien vers votre fiche:
https://gw.geneanet.org/sylvana54?n=rameau&oc=&p=louis
Il aurait été intéressant de voir les actes des décès des enfants entre 1797 et 1809?
Kenavo,
Pierre
Pierre
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En principe, c'est à ça que servaient les parrains et les marraines ...
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Bonjour à vous aussi,
Vous êtes sûre de ce que vous avancez?
Quel serait ce principe?
Kenavo,
Pierre
Pierre
Non, absolument pas! Et quelque soit l'époque!
C'est une idée faussement répandue!
De ce que je connais, sous l'ancien régime en Bretagne, il y avait un conseil de famille pour désigné le tuteur et curateur (acte de tutelle).
Comme rien n'est gratuit, celui qui est désigné (même s'il ne veut pas, il n'a pas le choix), se fera payé de ses frais (nourriture, habits, ect..) sur l'héritage des parents décédé. Si cela ne suffit pas, les autres membres de la famille devront déboursés. On voit souvent des procomptes de tutelles dans les archives notariales.
J'ai vu aussi de bails en pension. Les enfants sont mis aux enchères. Des enchères inversées, c'est à dire que c'est celui qui demande le moins d'argent pour élever un enfant (les frère et soeurs sont souvent séparés) qui remporte!
Les parrains et marraines n'ont jamais eu de rôle parents de substitution
Conseil de famille désignant un tuteur, prise en charge par la famille élargie ou un hospice, plusieurs possibilités pour les orphelins, que ce soit sous l'Ancien Régime ou après
Une de mes ancêtres, vers 1700, est née le jour du décès de son père (le curé a noté la sépulture du père et le baptême du bébé), sa mère est décédée 10 jours plus tard; c'était en milieu rural
Je suppose que la solidarité familiale ou villageoise a joué à fond puisqu'elle se marie et a plusieurs enfants; aucun détail sur ce qu'a pu être son enfance, je constate seulement qu'elle a survécu
Conseil de famille désignant un tuteur, prise en charge par la famille élargie ou un hospice, plusieurs possibilités pour les orphelins, que ce soit sous l'Ancien Régime ou après
Une de mes ancêtres, vers 1700, est née le jour du décès de son père (le curé a noté la sépulture du père et le baptême du bébé), sa mère est décédée 10 jours plus tard; c'était en milieu rural
Je suppose que la solidarité familiale ou villageoise a joué à fond puisqu'elle se marie et a plusieurs enfants; aucun détail sur ce qu'a pu être son enfance, je constate seulement qu'elle a survécu
Nadine
"Si la vie est éphémère, le fait d'avoir vécu une vie éphémère est un fait éternel. ": Vladimir JANKELEVITCH
"Si la vie est éphémère, le fait d'avoir vécu une vie éphémère est un fait éternel. ": Vladimir JANKELEVITCH
Si l'enfant avait de la famille (oncle, cousin même très éloigné ect), c'était à la famille de s'en occuper.
Il n'y a pas de solidarité villageoise qui tiennent!
On pouvait aller chercher le cousin au 4ème degré (en droit canon) s'il le fallait!
Seuls les enfants trouvés étaient à la charge de la paroisse.
Et cela ne plaisait pas à tout le monde!
J'ai peut-être un vision erronée de l'époque, mais à travers les documents d'époque que j'ai pu lire, on n'était pas du tout dans le sentimental ni l'empathie.
Des enfants qui mourraient en bas âge étaient tellement courant qui personne ne semblaient s'en émouvoir.
De plus, les gens n'avaient sans doute pas beaucoup d'argent, la vie était difficile pour tout le monde, le peu qu'on avait, on le gardait pour soi...