Bonjour
Je rencontre ces termes dans les archives de Busserolles (24) avant la révolution française.
Savez vous si cette difference etait courante et ce qu'elle signifiait ?
Merci
Francis
petit et grand enterrement, termes dans les archives de Busserolles (24) avant la révolution française
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Il s'agit ici de la messe précédant l'inhumation.
Je rencontre des expressions similaires : premier service, second service, troisième service, messe d'anges, service des pauvres.
Le prix à payer au curé pour la cérémonie n'est pas le même.
Dominique
Je rencontre des expressions similaires : premier service, second service, troisième service, messe d'anges, service des pauvres.
Le prix à payer au curé pour la cérémonie n'est pas le même.
Dominique
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Bonjour,
Je ne pourrais pas parler pour le 18° siècle, mais dans ma jeunesse (né en 1936) on parlait de "Classe" pour les enterrement.
Et dans mes souvenirs 1° classe était riche avec plusieurs chevaux et pompons et 3° classe pour les nécessiteux.
La 2° Classe étant le courant.
Cordialement
Henri
Je ne réponds pas aux sollicitations par messagerie concernant, les discussions du forum.
Henri
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Même les enterrements refletaient la puissance et la richesse des individus
En Aveyron, ce sont les testaments qui montrent le mieux les exigences
Ceux qui avaient les moyens demandaient à leur héritier de leur payer une messe de sépulture avec 5 à 20 prêtres officiants, des messes basses et des messes chantées sur un an
Une somme était donnée à chaque prêtre officiant ce qui prouve bien qu'on entretenait des différences; on pouvait ou on ne pouvait pas
En Aveyron, ce sont les testaments qui montrent le mieux les exigences
Ceux qui avaient les moyens demandaient à leur héritier de leur payer une messe de sépulture avec 5 à 20 prêtres officiants, des messes basses et des messes chantées sur un an
Une somme était donnée à chaque prêtre officiant ce qui prouve bien qu'on entretenait des différences; on pouvait ou on ne pouvait pas
Nadine
"Si la vie est éphémère, le fait d'avoir vécu une vie éphémère est un fait éternel. ": Vladimir JANKELEVITCH
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Bonsoir,
On rencontre cette notion de petit enterrement et de grand enterrement sous l'appellation "petite ou grande sépulture" dans des registres paroissiaux du Loiret (45), cette précision est donnée, selon les époques, les curés.
parfois, il y a l'abréviation ps ou gs, le souvenir en est plus discret ! ?
3 "petites sépultures" sur cette double page :
https://consultation.archives-loiret.fr/ark:/20522/s005a8e9e8745de9/5a8e9e8754341.ef=11&s=39
un exemple de grande sépulture (sur la page de gauche, en haut, dans la marge)
https://consultation.archives-loiret.fr/ark:/20522/s005a8e9e8745de9/5a8e9e8754341.ef=11&s=39
Pour le petit enterrement, le curé devait probablement "expédier" un peu la cérémonie, il est souvent rencontré pour les inhumations de jeunes enfants (et il y en avait beaucoup à cette époque).
Pour les plus riches, c'était le "grand enterrement"
et entre le petit et le grand, il y avait sans doute un enterrement "standard" !
On trouve aussi parfois la mention "payé" dans la marge :
exemple, cette double page où l'on voit deux fois le mot payé en face de deux inhumations
https://consultation.archives-loiret.fr/ark:/20522/s005a97e71486f44/5a97e7149793d.ef=11&s=39
comme quoi certains curés se servaient des registres pour pointer ce qu'on leur devait...
Xavier GUYOT (du Loiret)
On rencontre cette notion de petit enterrement et de grand enterrement sous l'appellation "petite ou grande sépulture" dans des registres paroissiaux du Loiret (45), cette précision est donnée, selon les époques, les curés.
parfois, il y a l'abréviation ps ou gs, le souvenir en est plus discret ! ?
3 "petites sépultures" sur cette double page :
https://consultation.archives-loiret.fr/ark:/20522/s005a8e9e8745de9/5a8e9e8754341.ef=11&s=39
un exemple de grande sépulture (sur la page de gauche, en haut, dans la marge)
https://consultation.archives-loiret.fr/ark:/20522/s005a8e9e8745de9/5a8e9e8754341.ef=11&s=39
Pour le petit enterrement, le curé devait probablement "expédier" un peu la cérémonie, il est souvent rencontré pour les inhumations de jeunes enfants (et il y en avait beaucoup à cette époque).
Pour les plus riches, c'était le "grand enterrement"
et entre le petit et le grand, il y avait sans doute un enterrement "standard" !
On trouve aussi parfois la mention "payé" dans la marge :
exemple, cette double page où l'on voit deux fois le mot payé en face de deux inhumations
https://consultation.archives-loiret.fr/ark:/20522/s005a97e71486f44/5a97e7149793d.ef=11&s=39
comme quoi certains curés se servaient des registres pour pointer ce qu'on leur devait...
Xavier GUYOT (du Loiret)
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D'où une expression entrée dans les moeurs : "un enterrement de 1ère classe" pour désigner (par exemple) une affaire qui aurait dû faire grand bruit et qui, au final, se retrouve expédiée sous le tapis.walioun wrote: ↑02 May 2019, 13:02 Bonjour,
Je ne pourrais pas parler pour le 18° siècle, mais dans ma jeunesse (né en 1936) on parlait de "Classe" pour les enterrement.
Et dans mes souvenirs 1° classe était riche avec plusieurs chevaux et pompons et 3° classe pour les nécessiteux.
La 2° Classe étant le courant.
Il n'y a pas que pour les enterrements qu'il y avait des disparités. Mon grand-père (né en 1922) avait gardé comme amer souvenir sa communion : les riches étaient placés devant avec de gros cierges et les pauvres, derrière, avec ce qu'il appelait "une petite bougie".
Je retrouve ce terme sur des registres du plateau de Millevache également. Ainsi que celui de "corselet" qui consistait semble-t'il en l'enterrement de jeunes mineurs.
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Bonjour
petit ou grand enterrement concernait le déroulement de la cérémonie de funérailles,
c' était en fait une question de prix.
Le prix à payer était déterminé par le choix du type d'office à célébrer, avec messe ou simple bénédiction,
du nombre de cierges souhaité, du nombre de tentures souhaité, sonnerie de cloches ou pas,
d'autres détails aussi peut être.
Cordialement
petit ou grand enterrement concernait le déroulement de la cérémonie de funérailles,
c' était en fait une question de prix.
Le prix à payer était déterminé par le choix du type d'office à célébrer, avec messe ou simple bénédiction,
du nombre de cierges souhaité, du nombre de tentures souhaité, sonnerie de cloches ou pas,
d'autres détails aussi peut être.
Cordialement
Marie Louise
Mon blog : Mes petites histoires de Marseille et de Provence
http://provenceetmoi.canalblog.com/
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Bonjour
J'ai du voir passer un acte avec 4 prêtres pour un enterrement, d'autres avec jusqu'à cent messes à donner dans l'année suivant le décès...
Aujourd'hui, certains déplacent un évêque, alors que d'autres doivent se contenter d'un laïc dévoué...
Bonne continuation
J'ai du voir passer un acte avec 4 prêtres pour un enterrement, d'autres avec jusqu'à cent messes à donner dans l'année suivant le décès...
Aujourd'hui, certains déplacent un évêque, alors que d'autres doivent se contenter d'un laïc dévoué...
Bonne continuation