A : - Landa Aroldi : "In Abrincato, villa que Landa Aronis, vocatur . . . . . " ;
__)- De 1157 à 1364, ?, le nom de la-Lande-d'Airou n’apparaît pas.
Après cette catastrophe de Pâques 1157, il ne devait pas y avoir beaucoup d'habitants.
Sur cette Lande des rivières (Rou) l'église fut construite à la fin du XVIe siècle. Il existait la chapelle St-Blaise. Est-ce que le château fut reconstruit ?
En cette fin de ce XIIe siècle, nous n'étions pas encore en France, et le français n'existait pas.
On était dans le Duché de Normandie, on y parlait le gallo et écrivait en latin par des moines, et des ecclésiastiques principalement. On devait parler un peu l'englais, puisque les Ducs qui se sont succédais étaient aussi roi d'Engleterre.
Au début du XIVe Siècle, on y relève le nom de "La Lande Du Héron", et un Engelier portait le surnom de "Héron-de-la-Lande". Et aussi La-Motte-de-la-Lande, ou la Motte d'Airou ?
Si vous voulez voir les messages différents, allez sur le lien suivant :
: https://www.geneanet.org/forum/viewtopic.php?f=59598&t=649232 ;
A bientôt ;
Catastrophe naturelle sur "Landa-Haroldi" ?
a ) - -Récit d'un anonyme : Tremblement de terre et incendie d'un bourg , en 1157 ;
-Le samedi dans l'octave de Pâques 1157 dans l'Avranchin, la ville qui s'appelle la Lande-d'Airou, vers midi, un énorme tourbillon sortant de terre enveloppa et enleva tout ce qu'il put rencontre sans exception. Il s'éleva et s'arrêta dans les airs en forme de colonne rouge et bleu. En même temps on vit et on entendit s'agiter dans cette colonne comme des flêcheset des lances encore bien que les spectateurs ne vissent pas ceux qui les agitaient. Dans le tourbillon s'élevant au dessus de la colonne on voyait s'envoler diverses éspèces d'oiseaux.
_Vint à la suite une grande mortalité d'hommes parmi lesquels on compta le seigneur du lieu. Cette mortalité ne s'arrêta pas seulement à la Lande-d'Airou, mais elle s'étendit dans beaucoup d'autres lieux de la Normandie (occidentale) et des contrées voisines.
~ ~ ~
b ) -D'après le livre des "Singularités", ce qu'était devenu la Lande-d'Airou au XVIe siècle : " Tout auprès de Ville-Dieu est la Land'Hérould qui n'est plus qu'une simple paroisse. Anciennement, il y avait un bourg contenant environ une demie lieue de long, fort superbement bâti sur le grand chemin qui conduit à Avranches, mais il est ruiné et n'en reste plus que fort peu d'enseignement. Il y avait aussi un beau château dont on aperçoit encore quelques vestiges, et le chemin voisin tout prés, si calme, s'appelle encore "le pré du château". Environ deux traicts le long du bourg sus-dit, la Lande-d'Airou, sur le grand chemin, est une petite chapelle des plus ancienne où il y avait autrefois un monastère qu'on appelait St-Léonard-des-Bois."
-Le samedi dans l'octave de Pâques 1157 dans l'Avranchin, la ville qui s'appelle la Lande-d'Airou, vers midi, un énorme tourbillon sortant de terre enveloppa et enleva tout ce qu'il put rencontre sans exception. Il s'éleva et s'arrêta dans les airs en forme de colonne rouge et bleu. En même temps on vit et on entendit s'agiter dans cette colonne comme des flêcheset des lances encore bien que les spectateurs ne vissent pas ceux qui les agitaient. Dans le tourbillon s'élevant au dessus de la colonne on voyait s'envoler diverses éspèces d'oiseaux.
_Vint à la suite une grande mortalité d'hommes parmi lesquels on compta le seigneur du lieu. Cette mortalité ne s'arrêta pas seulement à la Lande-d'Airou, mais elle s'étendit dans beaucoup d'autres lieux de la Normandie (occidentale) et des contrées voisines.
~ ~ ~
b ) -D'après le livre des "Singularités", ce qu'était devenu la Lande-d'Airou au XVIe siècle : " Tout auprès de Ville-Dieu est la Land'Hérould qui n'est plus qu'une simple paroisse. Anciennement, il y avait un bourg contenant environ une demie lieue de long, fort superbement bâti sur le grand chemin qui conduit à Avranches, mais il est ruiné et n'en reste plus que fort peu d'enseignement. Il y avait aussi un beau château dont on aperçoit encore quelques vestiges, et le chemin voisin tout prés, si calme, s'appelle encore "le pré du château". Environ deux traicts le long du bourg sus-dit, la Lande-d'Airou, sur le grand chemin, est une petite chapelle des plus ancienne où il y avait autrefois un monastère qu'on appelait St-Léonard-des-Bois."
Last edited by anglier on 30 November 2020, 10:45, edited 4 times in total.
Ange Lier
Bonjour,
Puisque vous cherchez un lieu près de Villedieu et Avranches, je déplace votre demande vers le forum de la Manche.
Cordialement
Claudine
Puisque vous cherchez un lieu près de Villedieu et Avranches, je déplace votre demande vers le forum de la Manche.
Cordialement
Claudine
Modératrice bénévole sans lien de subordination avec Geneanet / Volunteer moderator with no subordination to Geneanet.
- La Lande'd'Airou : C'est une des plus anciennes villes de la contrée ; elle est aussi de celles dont l'histoire fut la plus troublée. Elle était prospère au XIIe siècle, et logeait en ce temps-là des faiseurs de poêles dont l'ouvrage était renommé.
"En 1157 un cataclysme réconté dans la chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel-au- au péril-de-la-mer détruisit la lande d'Héroult (Villa-Hérolt). C'est alors qu'on assure que les habitants se transportèrent à Villedieu, et y installèrent leur industrie. On rétablit le château, que les Anglais ruinèrent. Celui d'à présent date du XVIIIe". A la fin du XVIe siècle, un habitant de La Lande d'Airou fit imprimer un ouvrage intitulé : "Description de la France" racontant l'histoire de la terrible trombe, sortie de terre, qui dévasta cette petite ville à Pâques de 1157.
- En 1327, Guiffroy,( l'Englier) de La-Lande tient du Roy un franc fieu de haubert es paroisses de la La lande-d'Airou (St-Léonard-des-Bois), Montmartin, et Yenville. Jean Louvel est tenant de Guillaume de Lézeaux à Bourguenolles, à la Trinité, au Bois-Baudouin, et à Noirpalu. Guillaume de Thiéville, évesque de Coutances, tient le fieu Damon, à Bourguenolles, en la Trinité et en la Chaise-Baudouin.
- Henry de Champeaux tient de Geoffroy de La Lande à Champeaux, le VIIIe d'un membre de haubert.
- Geoffroy de La Lande tient de Géoffroy, chevalier, un VIIe de haubert en St-Jean du Coural.
- Jehan des Mareis tient d'un don de mariage fait à ses Ancesseurs par Geoffroy de La Lande, chevalier, une franche vavasserie en la Lande d'Airou.
- Jehan de Grimouville tient en la Lande d'Airou, du Seig. de Carantilly, une rente de 18 livres.
"En 1157 un cataclysme réconté dans la chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel-au- au péril-de-la-mer détruisit la lande d'Héroult (Villa-Hérolt). C'est alors qu'on assure que les habitants se transportèrent à Villedieu, et y installèrent leur industrie. On rétablit le château, que les Anglais ruinèrent. Celui d'à présent date du XVIIIe". A la fin du XVIe siècle, un habitant de La Lande d'Airou fit imprimer un ouvrage intitulé : "Description de la France" racontant l'histoire de la terrible trombe, sortie de terre, qui dévasta cette petite ville à Pâques de 1157.
- En 1327, Guiffroy,( l'Englier) de La-Lande tient du Roy un franc fieu de haubert es paroisses de la La lande-d'Airou (St-Léonard-des-Bois), Montmartin, et Yenville. Jean Louvel est tenant de Guillaume de Lézeaux à Bourguenolles, à la Trinité, au Bois-Baudouin, et à Noirpalu. Guillaume de Thiéville, évesque de Coutances, tient le fieu Damon, à Bourguenolles, en la Trinité et en la Chaise-Baudouin.
- Henry de Champeaux tient de Geoffroy de La Lande à Champeaux, le VIIIe d'un membre de haubert.
- Geoffroy de La Lande tient de Géoffroy, chevalier, un VIIe de haubert en St-Jean du Coural.
- Jehan des Mareis tient d'un don de mariage fait à ses Ancesseurs par Geoffroy de La Lande, chevalier, une franche vavasserie en la Lande d'Airou.
- Jehan de Grimouville tient en la Lande d'Airou, du Seig. de Carantilly, une rente de 18 livres.
Last edited by anglier on 01 September 2020, 09:55, edited 1 time in total.
Ange Lier
: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k315513/f385.item.r=Landa-Aronis ; p 299 ;
- Pour avoir d'autres renseignements sur la Lande-d'Airou, allez voir sur le lien suivant : https://www.geneanet.org/forum/viewtopic.php?f=59598&t=649232 ;
A plus, et pourquoi pas sur le lieu de "Villa-Héroult" ;
Denis L.
Ange Lier
A quelle époque remontait le château d'"Hérovldi de Landa" construit sur les bords de l'Airou ?
-Aucun document ne permet de l'établir.
Quelles nobles familles l'occupèrent successivement ?
-Il ne parait pas davantage possible d'en donner la liste complète.
La tradition veut que le duc Rollon , lorsqu-il partagea les terres, après le traité de St-Clair sur Epte, se réserva dans le Cotentin, avec les ports de Cherbourg, Barfleur, PortBail, Osmonville et Agon et les territoires de la Hague et du Val de Saire, le fiel de Landa Aronis dont le château était sur une grande étendue. Avec le village construit autour, la petite ville avait, dit-on, une demie-lieue d'étendue. Plus tard, on trouve La Lande parmi les fiefs de Robert, Cte de Mortains, demi-frère du bastard Guillaume "Le Conquérant". Parmi les membres de l'Echiquier ou cour féodale des ducs de Normandie, rois d'Engleterre, qui devint le Parlement de Rouen, se lisent souvent les noms des seigneurs de la Lande. Mais tous cela disparurent lors d'un cataclysme au moment de Pâques mille cent cinquante sept.
Les plus anciens Seigneurs, que l'on trouve, portaient le nom même de La Lande. Après l'an 1 200, l'un d'eux, Geoffroy de La Lande, chevalier, fait une donation à l'abbaye Ste-Trinité de la Luzerne.
D'après le livre blanc qui donne l'état des paroisses au XIVe siècle, en 1332, un membre de la famille de La Lande, "Guillaume Engelier", avait le droit de présenter les nouveaux curés à l'évêque du diocèse de Coutances ; Mais en 1368 la seigneurie appartenait à Geoffroy de Soulles. La branche ainée des seigneurs de La Lande s'était alors éteinte avec le dernier de cette lignée disparu à Thorigny deux ans avant. Et on retrouvait encor d'autres branches en 1668 à la Villette et à St-Jean du Coural, dans l'élection d'Avranches.
-Aucun document ne permet de l'établir.
Quelles nobles familles l'occupèrent successivement ?
-Il ne parait pas davantage possible d'en donner la liste complète.
La tradition veut que le duc Rollon , lorsqu-il partagea les terres, après le traité de St-Clair sur Epte, se réserva dans le Cotentin, avec les ports de Cherbourg, Barfleur, PortBail, Osmonville et Agon et les territoires de la Hague et du Val de Saire, le fiel de Landa Aronis dont le château était sur une grande étendue. Avec le village construit autour, la petite ville avait, dit-on, une demie-lieue d'étendue. Plus tard, on trouve La Lande parmi les fiefs de Robert, Cte de Mortains, demi-frère du bastard Guillaume "Le Conquérant". Parmi les membres de l'Echiquier ou cour féodale des ducs de Normandie, rois d'Engleterre, qui devint le Parlement de Rouen, se lisent souvent les noms des seigneurs de la Lande. Mais tous cela disparurent lors d'un cataclysme au moment de Pâques mille cent cinquante sept.
Les plus anciens Seigneurs, que l'on trouve, portaient le nom même de La Lande. Après l'an 1 200, l'un d'eux, Geoffroy de La Lande, chevalier, fait une donation à l'abbaye Ste-Trinité de la Luzerne.
D'après le livre blanc qui donne l'état des paroisses au XIVe siècle, en 1332, un membre de la famille de La Lande, "Guillaume Engelier", avait le droit de présenter les nouveaux curés à l'évêque du diocèse de Coutances ; Mais en 1368 la seigneurie appartenait à Geoffroy de Soulles. La branche ainée des seigneurs de La Lande s'était alors éteinte avec le dernier de cette lignée disparu à Thorigny deux ans avant. Et on retrouvait encor d'autres branches en 1668 à la Villette et à St-Jean du Coural, dans l'élection d'Avranches.
Last edited by anglier on 23 January 2021, 15:43, edited 1 time in total.
Ange Lier
Capture_sur_l'Hérovlt.JPG[/attachment]
Bonjour à Tous.
Ce terrain représenté ci-dessus serait peut-être l'endroit où se trouvé cette petite bourgade au XIIe siècle ?
Si vous avez quelques renseignements sur divers recherches qui pourraient nous renseigner, nous en serions très heureux. Nous n'avons que quelques mots écrits par un moine du Mt-St-Michel-au-Péril-de-la-Mer en 1157.
A plus. Denis L.
Bonjour à Tous.
Ce terrain représenté ci-dessus serait peut-être l'endroit où se trouvé cette petite bourgade au XIIe siècle ?
Si vous avez quelques renseignements sur divers recherches qui pourraient nous renseigner, nous en serions très heureux. Nous n'avons que quelques mots écrits par un moine du Mt-St-Michel-au-Péril-de-la-Mer en 1157.
A plus. Denis L.
- Attachments
-
-
Last edited by anglier on 19 October 2020, 10:53, edited 1 time in total.
Ange Lier
Géologie de la Région Sud Costentin, au Nord de l'Avranchin.
La bande la plus importante est située au centre de la région de la zone Bocaine, de St-Planchers à Argentan, d'une Longueur de 75 Kms. Et au Sud, la bande de granite, de Vire à Carolles.
Le principal relief est sur cette bande granitique. C'est le seul qui soit continu, avec des cotes qui soient supérieurs à 100 m. Les points les plus élevés de la région décrite sont situés sur cette bande, 219 maux au Mt-Jouy à St-Martin le Bt, 214 m à la Trinité, 203 m au trois chemins entre Bourguenolles et St-Pierre(?).
En bordure du granite, de Carolles à Rouffigny, le métamorphisme a rendu ces chistes très durs. Ils sont souvent exploités pour l'empierrement.
Le zone Bocaine, entre Villedieu et St-Lèger est étroite. Il est à remarquer que le système de couches de conglomérats est en discordance complète avec les phyllades, horizontal quand les phyllades sont verticaux.
Une carrière voisine de la Haye-Pesnel montrait les conglomérats, faiblement inclinés vers le Nord, reposant sur la tranche des phyllades verticaux.
Granite, granulite, filons de quartz ; la bande de granite qui vient de Vire est sectionnée à l'Ouest de Villedieu et de Rouffigny par une cassure Transversale Nord-Nord-Est.
Près de Villedieu, les grès et poudingues de la base du Cambrien reposent sur la surface de granite. (Le menhir de Longueville(?) est un bloc de ce quartz)
"Il n'existe pas, dans ces terrains, de nappes d'eau occupant un niveau déterminé."
La recherche de l'eau par puits et surtout par forages a presque toujours abouti à des échecs, dont plusieurs furent désastreux.
Quels que soient les avantages de la distribution d'eau de source pour une alimentation en eau potable, il est souvent nécessaire d'avoir recours à des eaux de cours-d'eau ou étangs, distribuées après stérilisation.
Les cours de la Sée, de la Sélune et du Thar depuis leur source, coulent d'Est en Ouest à distance, mais parallèlement au Nord du massif granitique d'Avranches.
La Sienne prend sa source dans la forêt de St-Sever, coule d'Est en Ouest jusqu'à VilleDieu, puis prend la direction d'Hambye vers le Nord-Ouest jusqu'à Ver où elle rejointe par l'Airou (?). Le cour d'eau continu dans la même direction que l'Airou.
L'étude de l'évolution des cours d'eau est très longue et difficile "qui demande beaucoup de patience".
-Ces lignes et mots sont tirés du texte de Mr A.Bigot-
Dans "Diocèse d'Avranches"
Les premieres éruptions formant les montagnes sont de granit.
Dans l'Avranchin, le terrain sédimentaire comprend des phyllades, des grauwackes, des poudingues, des grès rouges, de la solidienne et des conglomérats porphyriques.
D'immenses forêts couvrent la majeure partie de ses collines et de ses plaines.
Les roches de sédiments, les phyllades et grauwackes existent entre Granville et VilleDieu, les poudingues existent sur le canton de la Haye-Pesnel.
Les grauwackes de Champrépus et de Fleury sont utilisés pour le carrelage.
Les alluvions modernes, comprenant des tourbes de montagne, se trouvent principalement dans les forêts de la Lande-Pourrie, Blanche-Lande, à la Lucerne, à la chaise-Baudouin, à Savigny le Vieux, à la Chaise-Baudouin et dans la plupart de nos bois et taillis.
- Orographie -
Le point culminant, 368 m est la Butte de Brimballe. L'église de Montjoie s'élève sur mamelon, 321 m ; le Mt-Perlé, 302 m, en Périers en Beauficel ; le Mt-Chabot, 338 m, en Vengeons.
- Hydrographie -
La Sée, Vel Saea, prend naissance à St-Martin de Chaulieu, auprès du Mt de la Toudière, 310 m.
Le Limon; du Bois du Parc, traverse l'étang du château des évesques, puis près des châteaux Turbotins, pour se jeter dans la Sée.
L'Airou prend sa source à Chérence le Héron, traverse la Lande-d'Airou, passe dans le vallon du Guibel et près du camp romain, la Provostière, pour se mélanger avec la Sienne.
Le Thar, qui prend sa source sous la Butte-Mont-Joie, se jette dans la Manche à la Roche du Thar, où jadis était située l'Abbaye de Sessiae.
La bande la plus importante est située au centre de la région de la zone Bocaine, de St-Planchers à Argentan, d'une Longueur de 75 Kms. Et au Sud, la bande de granite, de Vire à Carolles.
Le principal relief est sur cette bande granitique. C'est le seul qui soit continu, avec des cotes qui soient supérieurs à 100 m. Les points les plus élevés de la région décrite sont situés sur cette bande, 219 maux au Mt-Jouy à St-Martin le Bt, 214 m à la Trinité, 203 m au trois chemins entre Bourguenolles et St-Pierre(?).
En bordure du granite, de Carolles à Rouffigny, le métamorphisme a rendu ces chistes très durs. Ils sont souvent exploités pour l'empierrement.
Le zone Bocaine, entre Villedieu et St-Lèger est étroite. Il est à remarquer que le système de couches de conglomérats est en discordance complète avec les phyllades, horizontal quand les phyllades sont verticaux.
Une carrière voisine de la Haye-Pesnel montrait les conglomérats, faiblement inclinés vers le Nord, reposant sur la tranche des phyllades verticaux.
Granite, granulite, filons de quartz ; la bande de granite qui vient de Vire est sectionnée à l'Ouest de Villedieu et de Rouffigny par une cassure Transversale Nord-Nord-Est.
Près de Villedieu, les grès et poudingues de la base du Cambrien reposent sur la surface de granite. (Le menhir de Longueville(?) est un bloc de ce quartz)
"Il n'existe pas, dans ces terrains, de nappes d'eau occupant un niveau déterminé."
La recherche de l'eau par puits et surtout par forages a presque toujours abouti à des échecs, dont plusieurs furent désastreux.
Quels que soient les avantages de la distribution d'eau de source pour une alimentation en eau potable, il est souvent nécessaire d'avoir recours à des eaux de cours-d'eau ou étangs, distribuées après stérilisation.
Les cours de la Sée, de la Sélune et du Thar depuis leur source, coulent d'Est en Ouest à distance, mais parallèlement au Nord du massif granitique d'Avranches.
La Sienne prend sa source dans la forêt de St-Sever, coule d'Est en Ouest jusqu'à VilleDieu, puis prend la direction d'Hambye vers le Nord-Ouest jusqu'à Ver où elle rejointe par l'Airou (?). Le cour d'eau continu dans la même direction que l'Airou.
L'étude de l'évolution des cours d'eau est très longue et difficile "qui demande beaucoup de patience".
-Ces lignes et mots sont tirés du texte de Mr A.Bigot-
Dans "Diocèse d'Avranches"
Les premieres éruptions formant les montagnes sont de granit.
Dans l'Avranchin, le terrain sédimentaire comprend des phyllades, des grauwackes, des poudingues, des grès rouges, de la solidienne et des conglomérats porphyriques.
D'immenses forêts couvrent la majeure partie de ses collines et de ses plaines.
Les roches de sédiments, les phyllades et grauwackes existent entre Granville et VilleDieu, les poudingues existent sur le canton de la Haye-Pesnel.
Les grauwackes de Champrépus et de Fleury sont utilisés pour le carrelage.
Les alluvions modernes, comprenant des tourbes de montagne, se trouvent principalement dans les forêts de la Lande-Pourrie, Blanche-Lande, à la Lucerne, à la chaise-Baudouin, à Savigny le Vieux, à la Chaise-Baudouin et dans la plupart de nos bois et taillis.
- Orographie -
Le point culminant, 368 m est la Butte de Brimballe. L'église de Montjoie s'élève sur mamelon, 321 m ; le Mt-Perlé, 302 m, en Périers en Beauficel ; le Mt-Chabot, 338 m, en Vengeons.
- Hydrographie -
La Sée, Vel Saea, prend naissance à St-Martin de Chaulieu, auprès du Mt de la Toudière, 310 m.
Le Limon; du Bois du Parc, traverse l'étang du château des évesques, puis près des châteaux Turbotins, pour se jeter dans la Sée.
L'Airou prend sa source à Chérence le Héron, traverse la Lande-d'Airou, passe dans le vallon du Guibel et près du camp romain, la Provostière, pour se mélanger avec la Sienne.
Le Thar, qui prend sa source sous la Butte-Mont-Joie, se jette dans la Manche à la Roche du Thar, où jadis était située l'Abbaye de Sessiae.
Ange Lier
La Lande d'Airou, en 1789, dans les cahiers de doléances, le jeudi 28 février, il est écri :
(1)-Mém. stat. 1698,"La Lande d'Airou". Ce n'est qu'un petit bourg qui était autrefois ville qui fut brulée par un phénomène extraordinaire en l'an 1157 (la veille de Pâques). Terroir différent, de labour, plan, et prairies ; beaucoup de bruyère. Le curé, dans sa déclaration à la chambre écclésistique, lors de la confection du Pouillé, dit de mème de la paroisse "d'une très grande étendue et trés mauvaise terre ; il y a plus de 2 500 vergées en bois et landes".
En 1790, il est encore observé dans la déclaration "que la paroisse de la Lande d'Airou est dans un site et un sol ingrat et défavorable, composé de 252 feux ou ménages épars et jetés aux extrémités d'une vaste étendue de terrain coupé de coteaux arides et de landages froids ; fournit 1200 individus".
(2)-Biens des privilégiés, le curé et le seigneur :
1-la cure, ? (voir note 2 infra p. 395) ;
2-le trésor, 100 livres de rente ;
3-l'Abbaye de la Luzerne, 2 rentes foncières, faisant ensemble 3 quartiers de froment ;
4-l'Abbaye d'Hambye, ? ;
5-la chapelle St-Martin, plus portions de terre et un pré en friche ;
Au total, pour les vingtiémes, 4 850 livres de revenu écclésiastique ;
-laïcs : le domaine ; le seigneur, terre, bois,étangs, rentes.
~ ~
La paroisse de la Lande d'Airou avait, il y avait une vingtaine d'année, fait construire un nouveau prèsbytère ( en juin 1771, AD 14 C 1324). La cure était de patronage laïque, et le curé seul décimateur. Il tient, pour une rente de 100 livres, une école pour les garçons, qu'il instruit même dans la langue latine, jusqu'à la classe de quatrième.
~ ~ ~
En dernières lignes :
Le Roi de Naples vient de refuser de donner, avec son argent, le petit cheval blanc dont il avait l'hommage à sa Sainteté, et son royaume n'a pas eu le malheur d'être mis en interdit. Les paroissiens de la Lande d'Airou demandent donc un concile national pour élire un chef de l'église en France, mais à la condition qu'il n'aurait point d'Annates, parce qu'on dit qu'il y a un concile qui les a déclarées simoniaques. Le Roi, à sa place, les percevra et cela servira au soulagement de la nation.
* * *
(1)-Mém. stat. 1698,"La Lande d'Airou". Ce n'est qu'un petit bourg qui était autrefois ville qui fut brulée par un phénomène extraordinaire en l'an 1157 (la veille de Pâques). Terroir différent, de labour, plan, et prairies ; beaucoup de bruyère. Le curé, dans sa déclaration à la chambre écclésistique, lors de la confection du Pouillé, dit de mème de la paroisse "d'une très grande étendue et trés mauvaise terre ; il y a plus de 2 500 vergées en bois et landes".
En 1790, il est encore observé dans la déclaration "que la paroisse de la Lande d'Airou est dans un site et un sol ingrat et défavorable, composé de 252 feux ou ménages épars et jetés aux extrémités d'une vaste étendue de terrain coupé de coteaux arides et de landages froids ; fournit 1200 individus".
(2)-Biens des privilégiés, le curé et le seigneur :
1-la cure, ? (voir note 2 infra p. 395) ;
2-le trésor, 100 livres de rente ;
3-l'Abbaye de la Luzerne, 2 rentes foncières, faisant ensemble 3 quartiers de froment ;
4-l'Abbaye d'Hambye, ? ;
5-la chapelle St-Martin, plus portions de terre et un pré en friche ;
Au total, pour les vingtiémes, 4 850 livres de revenu écclésiastique ;
-laïcs : le domaine ; le seigneur, terre, bois,étangs, rentes.
~ ~
La paroisse de la Lande d'Airou avait, il y avait une vingtaine d'année, fait construire un nouveau prèsbytère ( en juin 1771, AD 14 C 1324). La cure était de patronage laïque, et le curé seul décimateur. Il tient, pour une rente de 100 livres, une école pour les garçons, qu'il instruit même dans la langue latine, jusqu'à la classe de quatrième.
~ ~ ~
En dernières lignes :
Le Roi de Naples vient de refuser de donner, avec son argent, le petit cheval blanc dont il avait l'hommage à sa Sainteté, et son royaume n'a pas eu le malheur d'être mis en interdit. Les paroissiens de la Lande d'Airou demandent donc un concile national pour élire un chef de l'église en France, mais à la condition qu'il n'aurait point d'Annates, parce qu'on dit qu'il y a un concile qui les a déclarées simoniaques. Le Roi, à sa place, les percevra et cela servira au soulagement de la nation.
* * *
Ange Lier