Post Reply

STALAG XIB Prisonnier de guerre

Vous souhaitez connaître l'histoire d'un régiment, vous ne connaissez pas les spécificités des archives militaires, vous souhaitez évoquer la vie de vos ancêtres en temps de guerre ? Ce forum est là pour vous aider !
agnesmichelet
agnesmichelet
Posts: 9
Entry mode: Text
Browsing: Text
View their family tree
Bonjour,

Je découvre tous vos messages.

Je suis à la recherche d'informations concernant le GP de mon mari qui était prisonnier au stalag XIB (1940-1945)
Il s'agit de Marcel MICHELET matricule 42748. Il faisait parti du 13ème régiment Train Auto. lorsqu'il a été fait prisonnier en mai 1940 à Lunéville. Il est passé par Epinal le 19/06/1940 avant de rejoindre Fallingbostel.
Il aurait travaillé dans une ferme en Allemagne, le temps de sa présence au stalag mais je n'ai aucune preuve de cela.
Merci par avance pour toutes les informations que vous pourrez m'apporter sur le stalag, l'emprisonnement, les arbeitskommando, les camps français, le régiment.

Agnès Michelet
zevlac
male
Posts: 10
Entry mode: Graphic
Browsing: Graphic
View their family tree
Je lis votre message. Je vous répondrai demain. Je possède quelques documents. Mais mon Père travaillait dans une carrière de pierres destinées aux ballasts.

A demain

Yves
zevlac
male
Posts: 10
Entry mode: Graphic
Browsing: Graphic
View their family tree
1
29.- Stalag XI B
Dans l'cul, dans l'cul,
Ils auront la victoire.
Ils ont perdu
Tout' espérance de gloire.

Se chantait dans certains stalags
1934. Dès l’arrivée au pouvoir du Chancelier Hitler, la conscription devient obligatoire
(service militaire). En Basse-Saxe, dans la lande de Lunebourg, l’Etat s’approprie de grands
espaces pour permettre les « Grandes Manoeuvres ».1 sur une superficie de 28.400 ha.
Malgré la résistance de la population, 3.635 habitants de 25 communes doivent quitter leur
patrie.
Autour de Fallingbostel, 11 villages sont « vidés » de leurs habitants. Ainsi deux divisions
(entre 10 à 20.000 hommes) peuvent y manoeuvrer. A 45 km, Hanovre ; à 11 km, le camp de
concentration de Bergen-Belsen (où mourra Anne Frank)
1939. La Pologne vient de recevoir une gifle monumentale et les prisonniers polonais sont
très nombreux à occuper ce grand espace qu’ils vont aménager pour accueillir les
prisonniers de la guerre-éclair (Français, Belges, Anglais, Russes…). Le camp XI B est créé
et divisé en plusieurs Kommando de travail (usines locales, fermes, forêts).2
Le texte ci-après permet de relever quelques similitudes avec la vie de Yves-Joseph
René Chrétien, Matricule 64 473, Stalag XI B, Kommando 1214, Allemagne ... a noté ses
« Souvenirs de captivité »
Nous sommes en Allemagne, (…). Nous pénétrons dans le camp au milieu de camarades
déjà là qui nous abreuvent de conseils : « Vous allez passer à la fouille, donnez-nous vos
couteaux, rasoirs, cuirs, vêtements en double, nous vous les rendrons ». Comme beaucoup
d’autres je ne veux rien en croire et effectivement je serai délesté de mon couteau, mon
rasoir, ma chemise en double et la ceinture en cuir. J’aurai droit à une ficelle pour tenir
mon pantalon. Ce sont des Polonais, prisonniers avant nous, qui procèdent aux fouilles et se
montrent si zélés. Ils baisseront encore plus dans notre estime quand nous les verrons se
battre entre eux autour des bouteillons de soupe. La faim nous tenaille mais nous n’allons
pas jusqu’à cette extrémité. Nous sommes logés dans des bâtiments où des bas-flancs
couverts d’un peu de paille, pullulant de poux, servent de lits. Nous nous retrouvons là,
presque tous les 6e Dragons avec nos sous-officiers.
A la porte de notre camp, désignation Kommando 1214 un poste de garde d’une dizaine de
sentinelles sous les ordres d’un feldwebel. Nous sommes répartis en équipes et chaque
matin, une sentinelle nous conduit sur les lieux de travail. Il s’agit de travaux de
terrassement, de déplacement de voies, portage de rails et traverses. Après quelques jours,
les gens de métier sont affectés aux ateliers de réparation et d’entretien. C’est mon cas et je
passe sous les ordres d’un Allemand pas très commode, pour des travaux de forge, de
rivetage, de coupe au chalumeau. Des camarades des chantiers nazairiens, (il y en a cinq ou
six), s’y reconnaissent parfaitement. René Chrétien « Souvenirs de captivité »
1 D’après M. Kevin Greehaulgh (Internet)
2 Près de 1000 petits Arbeitslager {camps de travail) ont été organisés par ce stalag,
2
Nous nous organisons au mieux dans cette vie bien monotone. Bientôt nous pourrons écrire
à nos familles une lettre mensuelle qui comporte un coupon-réponse et nous aurons ainsi le
grand réconfort de quelques nouvelles mais bien abrégées car la censure allemande veille.
Nous recevons aussi des colis de nos familles, puis, plus tard, de la Croix Rouge et enfin des
colis-rations de l’armée américaine avec le chocolat et le café en poudre : régal inconnu de
nous jusque là.
Malgré ces quelques lueurs, notre moral est au plus bas ; surtout durant l’année 1942 qui
voit les Allemands parvenus aux portes de Moscou et les Italiens victorieux en Afrique.
Nos gardiens, après quelques temps, se sont bien humanisés et nous laissent mener une vie
paisible. Nos heures de loisirs se passent en jeux de cartes, théâtre, etc.
Mais voilà qu’un camarade, un Nazairien, s’évade avec l’aide de son frère venu en
Allemagne en travailleur libre. Un nouveau poste arrive sous les ordres d’un petit sous-off
particulièrement haineux et c’est l’enfer. Réveil en pleine nuit, douches, "pelotte" (c’est-àdire
course autour des baraquements avec force coups de pied et de crosse pour ceux qui
ralentissent). Les temps de loisirs se passent en appels, debout, immobiles dans la cour par
tous les temps. Un camarade d’origine polonaise qu’ils ont pris plus particulièrement en
grippe, ne le supportera pas et se pendra. Notre aumônier réussira à porter plainte au
Stalag et après quelques mois le poste sera changé et nous retrouverons la paix.
René Chrétien raconte ensuite son retour à Paris et Châteaubriant où il retrouve sa mère et sa
maison.

D’autres prisonniers ont écrit :
Quelques détails d’une journée de marche selon Yves Durand
6h30 - Réveil brutal.
7h30 - Rassemblement.
Pour se rendre sur le lieu de travail, il faut souvent compter entre 1 et 2 heures de marche.
Sur place, pendant la mauvaise saison, on fait un petit feu pour se réchauffer avant de travailler.
André Monnier : Le menu journalier ne variait guère
- un bol de soupe par jour,
- une boule de pain (1,5 kg) pour 7.
- 2 rondelles de saucisson,
- 1 carré de margarine.
Retour au camp pour l’appel de 18h30.
Chacun s’adonne alors à ses activités : courrier, lecture, cartes, bricolage
20h30 Extinction des feux.
Certains, bravant l’interdiction, allumaient des lampes à graisse avec des mèches trempant dans de l’huile ou
margarine…
Dans le camp, raconte Bernard Le Barillec3, les prisonniers avaient peu de distractions. Bobby, le chien d’un
gardien, venait les distraire… Même en Allemagne les chiens ne sont pas nazis.
Au camp, Levinas, juif, rend hommage au Père Chesnet qui, un jour pria sur la tombe d’un prisonnier juif que
les les nazis voulaient enterrer comme un chien.
Georges PETIT de ce Stalag XI B a écrit son journal de détention. Les détails sont répétitifs : besoin de courrier,
de linge, de tabac. Les lettres ne sont jamais assez nombreuses et les colis toujours trop rares. Voici quelques
rares citations 4 :
3 B. Le Barillec prisonnier et évadé du Stalag XI B, dans le Hanovre, s'engage dans la Résistance pour devenir chef de
section au Maquis de Rosporden ...
4 Google puis RAWA RUSKA
3
Enfin pour le moment, j’ai toujours besoin de chaussettes longues, lames de rasoir, tabac et papier, eau de
Cologne et une bonne paire de sandales pour l’été (en corde de préférence), savonnettes, fil et aiguilles et de la
brillantine pour les cheveux.
Je vois ici des camarades qui reçoivent des colis contenant une dizaine de paquets de tabac, bon nombre de
tablettes de chocolat, café, dattes, sucre et bien d’autres choses.
C’est à devenir fou à la pensée qu’on puisse nous retenir ici encore et pourquoi ? Qu’a-t-on fait au bon Dieu pour mériter ce triste exil.5 Enfin ne parlons plus de cela. Je voudrais bien que dans vos lettres vous me parliez un peu de la vie qu’on mène en France et de tout ce qui peut m’intéresser au sujet de nos amis et de mes « copains ». Y a-t-il eu des morts ou disparus durant cette triste guerre ?
Je ne me laisse pas abattre autant que vous le pensez, mais j’ai des moments de noir « cafard ».
4 janvier 1942. Mes bien chers tous. Une nouvelle année vient de commencer ! Que nous réserve-t-elle ? Jen’ose formuler aucune prédiction, mais toujours est-il que nous avons passé de bien tristes fêtes de Noël et du Jour de l’An. La nourriture même ne fut pas améliorée. Les nuits par contre furent tranquilles car nous ne fûmespas bombardés… Je suis à me demander si nous nous en sortirons car la maladie commence à faire des ravages parmi nous. Il n’est pas rare de voir des camarades qui partent de la caisse. Que voulez-vous, il n’y a rien pour se soigner et ce n’est pas avec les vitamines des « patates » qu’on peut tenir le coup. La viande, n’en parlons pas. Quant au pain, il n’y en a jamais assez.
PETIT Georges N° 88256, Stalag XI B Arbeit Kommando 1487

Ces extraits, en grande partie écrits au Stalag XI B m’ont particulièrement touché ; elles laissent
transparaître un grand découragement dans cette épreuve. Il a eu le malheur de se plaindre de la
nourriture plus particulièrement. Sanction : il est envoyé dans un camp de représailles.
On se distrait comme on peut : ici une opérette et l’orchestre du Stalag XI B … au Moulin Rouge.
Convention de Genève (extrait)
ARTICLE 2. Les prisonniers de guerre sont au pouvoir de la Puissance ennemie, mais non des
individus ou des corps de troupe qui les ont capturés. Ils doivent être traités, en tout temps, avec
humanité et être protégés notamment contre les actes de violence, les insultes et la curiosité
publique. Les mesures de représailles à leur égard sont interdites. (Convention de Genève 27-07-
1929)
5 C’est souvent qu’on entend cette expression « Qu’avons-nous fait au Bon Dieu ? » A bien y réfléchir, rien. La guerre, ce
n’est pas Lui qui l’a décidée. Ce sont les hommes qui nous gouvernent et mal. Etre prisonnier de guerre c’est quand même
une punition infligée aux chefs de l’armée vaincue et exécutée par les soldats de son armée.
4
Entrée du Camp Stalag XI B
5
Wikipedia cite quelques-unes des communes de ce camp d’entraînement
Oerbke : Cimetière des Soldats Inconnus (Friedhof der Namenlosen), un cimetière de guerre dans laquelle environ 30.000
russes prisonniers de la Seconde Guerre mondiale sont enterrés dans des fosses communes.Ostenholz : église à pans de bois
avec une tour en bois datant de 1724 Hoher Stein, un mémorial à l'évacuation des villages en 1936 lorsque la zone
d'entraînement militaire nazie a été créée. Sieben Steinhäuser , dolmens néolithiques dans le sud de la zone d'entraînement
militaire.
Wense : une splendide église datant de 1558
Vierde : Tombe âge du bronze.
Dorfmark :Eglise protestante Saint- Martin ; la tombe de Erich von Manstein Fahrenholz : tumulus (Age du bronze) ;
dolmen (mégalithique).
Mai 1940 : arrivée massive de 40.000 prisonniers. Le camp sera peuplé de quelque 140.000
prisonniers. Les troupes allemandes ont fait 1.000.000 de prisonniers français. Effarant !
1942 : les conditions sanitaires se dégradent (typhus, dysenterie, pneumonie…) Plus de 30.000
Soviétiques sont enterrés dans ce camp.
1945 : libération par les troupes britanniques.
Georges PETIT de ce Stalag XI B a écrit son journal de détention. Les détails sont répétitifs : besoin
de courrier, de linge, de tabac. Les lettres ne sont jamais assez nombreuses et les colis toujours trop
rares. Voici quelques rares citations 6 :
Enfin pour le moment, j’ai toujours besoin de chaussettes longues, lames de rasoir, tabac et papier, eau de
Cologne et une bonne paire de sandales pour l’été (en corde de préférence), savonnettes, fil et aiguilles et de la
brillantine pour les cheveux.
Je vois ici des camarades qui reçoivent des colis contenant une dizaine de paquets de tabac, bon nombre de
tablettes de chocolat, café, dattes, sucre et bien d’autres choses.
C’est à devenir fou à la pensée qu’on puisse nous retenir ici encore et pourquoi ? Qu’a-t-on fait au bon Dieu
pour mériter ce triste exil.7 Enfin ne parlons plus de cela. Je voudrais bien que dans vos lettres vous me parliez
6 Google puis RAWA RUSKA
7 C’est souvent qu’on entend cette expression « Qu’avons-nous fait au Bon Dieu ? » A bien y réfléchir, rien. La guerre, ce n’est pas Lui qui l’a décidé. Ce sont les hommes qui nous gouvernent et mal. Dieu a créé la Vie et celle -ci se développe Le Heidmark est une zone dela lande de Lüneburg , dont une
grande partie n'a pas été accessible à la population depuis environ 1935/1936. La création
d'une grande zone d'entraînement militaire(TruppenübungsplatzesBergen) par les forces armées
allemandes, la Wehrmacht , dans le cadre de leur réarmement et la préparation pour la guerre a
entraîné l'évacuation de 24 villages et, depuis la zone d'entraînement a été affecté au personnel non militaire.
Aujourd'hui, il est devenu le secteur d'entraînement de Bergen-Hohne , le plus grand de son genre en Europe.
6
un peu de la vie qu’on mène en France et de tout ce qui peut m’intéresser au sujet de nos amis et de mes « copains ». Y a-t-il eu des morts ou disparus durant cette triste guerre ?
Je ne me laisse pas abattre autant que vous le pensez, mais j’ai des moments de noir « cafard ».
4 janvier 1942. Mes bien chers tous. Une nouvelle année vient de commencer ! Que nous réserve-t-elle ? Jen’ose formuler aucune prédiction, mais toujours est-il que nous avons passé de bien tristes fêtes de Noël et du Jour de l’An. La nourriture même ne fut pas améliorée. Les nuits par contre furent tranquilles car nous ne fûmes pas bombardés… Je suis à me demander si nous nous en sortirons car la maladie commence à faire des ravages parmi nous. Il n’est pas rare de voir des camarades qui partent de la caisse. Que voulez-vous, il n’y a rien pour se soigner et ce n’est pas avec les vitamines des « patates » qu’on peut tenir le coup. La viande, n’en parlons pas. Quant au pain, il n’y en a jamais assez.
PETIT Georges N° 88256, Stalag XI B Arbeit Kommando 1487

Ces extraits, en grande partie écrits au Stalag XI B m’ont particulièrement touché ; elles laissent
transparaître un grand découragement dans cette épreuve. Il a eu le malheur de se plaindre de la
nourriture plus particulièrement. Sanction : il est envoyé dans un camp de représailles.
On se distrait comme on peut : ici une opérette et l’orchestre du Stalag XI B … au Moulin Rouge.

A Yves Calvez Le Monastère 12000
Bonsoir,
Sur cette photo d'orchestre, mon père était violon-solo ; il l'a datée, au dos de l'exemplaire qu'il a ramené, de mars 1943. Je
pense que le chef est Jean Lovisolo, violoniste de l'Opéra-Comique.
Vraisemblablement les instruments, les matériels d'orchestre, étaient fournis par les autorités du camp : les loisirs culturels et
sportifs au sein des Stalag permettaient, vis-à-vis de la Croix-Rouge, d'apporter la preuve de conditions de détention humaines
et respectueuses des conventions internationales.
J'espère retrouver prochainement un carnet sur lequel mon père tenait une sorte de journal de sa vie en captivité ; si j'y
parviens, je ne manquerai pas de vous en adresser une copie.
Cet été, nous avons séjourné quelques jours, ma soeur et moi, à Fallingbostel, avons visité ce qui reste du camp et les environs
(base anglaise), et ramené un ouvrage très documenté (photos, plans, etc.) écrit par l'ancien directeur du district d'Oerbke,
Heinrich Baumann : "Die Heidmark" (J. Gronemann, imprimeur et éditeur, Walsrode).
Cordialement.
Dominique Barbier Violoniste
naturellement générant pluies et tempêtes, foudres et tsunami, générosité et médiocrité…. Mais Dieu nous donne courage et
génie pour faire face. Là est le don de Dieu. Etre prisonnier de guerre c’est quand même une punition infligée aux chefs de
l’armée vaincue et exécutée par les soldats de son armée.
7
L'effectif des Britanniques que communique l'homme de confiance diffère sensiblement de celui qu'indiquent les
autorités du camp:
1.803 Britanniques au camp, dont 210 Américains
2.570 Britanniques en détachements.
total 4373.
Il faudra y ajouter environ 200 prisonniers attendus le jour de la visite.
1.300 Britanniques environ ont passé par le stalag XIB, au cours du mois précédent, avant d'être dirigés sur
d'autres camps d'Allemagne.
Ont aussi passé des Slovaques. Un nombre d'entre eux ont été répartis dans les détachements de travail, mais le
jour de la visite, il y en avait environ 400 au camp. Leur statut est encore très imprécis pour les autorités du
camp.
Le camp a changé de physionomie depuis la dernière visite, car le nombre des prisonniers s'est fortement accru.
De nombreux prisonniers Britanniques sont arrivés directement du front de l'ouest, et prés de 1.800 Polonais de
l'armée du général Bor Komorowski s'y sont adjoints.
Le stalag XI B est effectivement un camp de passage pour les soldats Britanniques et Américains, la plupart
parachutistes.
Quant aux Polonais de Varsovie, au nombre de 2.400, ils sont arrivés au cours du mois d'octobre. Il se trouvait
parmi eux des femmes et des mineurs des deux sexes.
Puis, après une semaine de séjour au camp, 600 hommes ont été dirigés sur le stalag VI E. Les officiers et les
femmes furent envoyés au camp de BERGEN-BELSEN, où ils se trouvent actuellement au nombre d'environ
1.140.
Au camp il ne demeure que 380 Polonais de Varsovie, tandis que 359 d'entre eux ont été répartis dans des
détachements de travail.
Homme de confiance
Convention de Genève (juillet 1929)
Dans bien des endroits, la désignation de « l’homme de
confiance » se fit par vote et ensuite par approbation de
l’autorité militaire de la « puissance détentrice ».
Le rôle d’homme de confiance, tant au camp que sur le
plan régional, fut très important. Celui du dernier
homme de confiance du stalag, Louis Jobard, fut
primordial. Il ne faut pas oublier que l’homme de
confiance était responsable du « bien être » de plus de
20.000 âmes, rôle tenu ordinairement dans l’Armée par
un général. Louis Jobard était sergent-chef…
Yves-Joseph était l’homme de confiance du
Kommando 1023 formé d’une quinzaine de prisonniers
français. Sur son brassard on devine Stalag…
Le galon de sergent se portait sur l’avant-bras gauche.

Veuillez svp répondre à [email protected]
Je n'ai pas l'habitude de ce logiciel. Bonne soirée Yves
martin17450
male
Posts: 1
Entry mode: Graphic
Browsing: Graphic
View their family tree
martin17450 wrote: 07 December 2018, 18:08 Leclade
[Bonjour
J'ai trois photos de prisonniers de guerre au XI B à Fallingbostel dont une: un groupe de 17 prisonniers au dos de celle-ci il y a
"Souvenir de la mine de Kle... B
et les noms mais peu lisible : Barnadete, Jacques, Leleu, Alexandre, Prit...
Libert..., Ott, Maget, Pasquier, Martin,
Le... ,Chissenier, .anivelé, Norm...., .......
Berie, Leclade
Si vous êtes intéressé ou reconnaissez un nom vous pouvez me contacter sur "[email protected]"
mimosa1950
female
Posts: 1
Entry mode: Graphic
Browsing: Graphic
View their family tree
Bonjour,
Mon père a été fait prisonnier le 17 juin 1940 à Joué-du-Bois dans l'Orne.
Transféré au Stalag XIB et libéré en octobre 1942 comme tous les dieppois, à la suite de la tentative de débarquement des canadiens sur Dieppe.
Je suis à la recherche de photos et détails sur les conditions de vie dans ce stalag.
Son nom : DUFAY Maurice.
Merci.
chene2
female
Posts: 11
Entry mode: Text
Browsing: Text
View their family tree
Bonjour à tous,
Après lecture sur le forum de" Bouteille à la mer", je pense que le lien ci-après peut compléter vos recherches https://www.geneanet.org/forum/viewtopic.php?f=130&t=390758&e=1&view=unread#unread,
En ce qui me concerne je suis "chène2 ", et je cherche des compagnons de captivité de mon père. Vous trouverez mon texte sur ce forum.
J'espère que le lien que je viens de vous noter sera efficace, Il est dommage que nos recherches soient séparées
Amicalement
MJR
bricor
bricor
Modératrice bénévole
Posts: 42832
Entry mode: Text
Browsing: Text
View their family tree
chene2 wrote: 20 June 2019, 12:30 Bonjour à tous,
Après lecture sur le forum de" Bouteille à la mer", je pense que le lien ci-après peut compléter vos recherches https://www.geneanet.org/forum/viewtopic.php?f=130&t=390758&e=1&view=unread#unread,
En ce qui me concerne je suis "chène2 ", et je cherche des compagnons de captivité de mon père. Vous trouverez mon texte sur ce forum.
J'espère que le lien que je viens de vous noter sera efficace, Il est dommage que nos recherches soient séparées
Amicalement
MJR
Bonjour,

Fil déplacé dans le forum vie militaire.

Merci de votre compréhension.

Brigitte
Modératrice bénévole sans lien de subordination avec généanet.

Mes relevés des Vaudois du Luberon :
https://gw.geneanet.org/essaisbrigitte
________________________________________________________________
"A l'an que vèn, e se sian pas mai que siguen pas mens"
zevlac
male
Posts: 10
Entry mode: Graphic
Browsing: Graphic
View their family tree
Bonjour,
Un de mes courriers se trouve dans ce forum, c'est certainement le plus long. Vous pouvez vous en servir.
Dès que les demandes sont précises (un père, GP ...), je ne possède aucune liste. Même pour mon père, je n'obtiens aucune précision.
Cordialement

Yves Calvez
bricor
bricor
Modératrice bénévole
Posts: 42832
Entry mode: Text
Browsing: Text
View their family tree
zevlac wrote: 20 June 2019, 17:07 Bonjour,
Un de mes courriers se trouve dans ce forum, c'est certainement le plus long. Vous pouvez vous en servir.
Dès que les demandes sont précises (un père, GP ...), je ne possède aucune liste. Même pour mon père, je n'obtiens aucune précision.
Cordialement

Yves Calvez
Bonjour,

Vos messages sont consultables en cliquant le numéro sous votre avatar :

https://www.geneanet.org/forum/search.php?author_id=1199417&sr=posts

J'ai d"ailleurs supprimé un de vos messages posté en double et un signalement inutile de votre part : ne cliquez pas sur le point d'exclamation il est à utiliser uniquement pour signaler un message hors charte.

Merci de votre compréhension.

Brigitte
Modératrice bénévole sans lien de subordination avec généanet.

Mes relevés des Vaudois du Luberon :
https://gw.geneanet.org/essaisbrigitte
________________________________________________________________
"A l'an que vèn, e se sian pas mai que siguen pas mens"
zevlac
male
Posts: 10
Entry mode: Graphic
Browsing: Graphic
View their family tree
Bonjour.
Vous trouverez quelques renseignements dans le mesage N° 5

Cordialement.
ycz
bricor
bricor
Modératrice bénévole
Posts: 42832
Entry mode: Text
Browsing: Text
View their family tree
zevlac wrote: 21 June 2019, 09:48 Bonjour.
Vous trouverez quelques renseignements dans le mesage N° 5

Cordialement.
ycz
Sauf que le message ne porte pas le numéro 5.

Le chiffre sous l'avatar est le nombre total de messages émis par l'identifiant. Donc maintenant il y a 7 à côté du mot message.

Il est plus simple de préciser la date et l'heure si vous citez un message.

Cordialement

Brigitte
Modératrice bénévole sans lien de subordination avec généanet.

Mes relevés des Vaudois du Luberon :
https://gw.geneanet.org/essaisbrigitte
________________________________________________________________
"A l'an que vèn, e se sian pas mai que siguen pas mens"
groume
male
Posts: 9
Entry mode: Graphic
Browsing: Graphic
View their family tree
Bonjour
Je recherche des N° de kdo du Stalag XI B. J'ai fait un petit fichier avec les noms de lieu et les noms des hommes de confiance.
Est ce que quelqu'un aurait dans ses archives des N° de kdo associés à l'homme de confiance?
Cordialement

Georges
Attachments
hommes de confiance XI B.xlsx
(10.44 KiB) Downloaded 147 times
chene2
female
Posts: 11
Entry mode: Text
Browsing: Text
View their family tree
Bonjour Georges,
Merci pour cette information.C'est très réconfortant de voir que les recherches se poursuivent ici et là.
Mon père était au Stalag XI B mais à Fallingboltel de 1940 à 1945. Il a fait plusieurs Kommandos dont les 1205,1315,1197 (disciplinaire),1760,1297, 1524 (ferme où il a très vite refusé de travailler). Chaque fois le retour était vers le même homme de confiance prénommé Henri (Motret?) qui me semble être aussi son compagnon de la deuxième évasion, blessé et resté au camp parmi les "administratifs" jusqu'au printemps 1945 (simple hypothèse cependant) et un aumônier du nom de Jean Marie Devulder. J'ai leur n° de prisonnier et je recherche leur famille respective sans résultat pour le moment. J'attends des précisions de la Croix Rouge (dossier envoyé le 23 de ce mois) et dois consulter sur place quelques documents à Caen que je n'ai pu recevoir par courrier. A signaler, dans mes recherches aux divers départements administratifs : Nantes, Vannes, Chateaubriand, Caen, Ministère de la défense à Paris, un accueil toujours bienveillant au téléphone ou sur place, et la disponibilité des personnes de ces différents services, je les remercie très sincèrement.
Cordialement
MJR
groume
male
Posts: 9
Entry mode: Graphic
Browsing: Graphic
View their family tree
Bonjour Chene 2
Merci pour votre réponse. La personne que je cherche se nomme Mager Louis n° 102469 au XI B et 5611 au XXI C/H. Je cherche la ferme où il travaillait, mais au préalable je dois trouver le kommando.
Si je peux vous fournir des éléments? et si par hasard vous voyez Mager Louis .............
Cordialement
Georges
pcorgier
male
Posts: 3
Bonjour à tous,
je dispose d'un exemplaire de la gazette du camp en date du 1 janvier 1941.

On y parle beaucoup de l'orchestre du camp.

Ci-joint les 10 pages scannées.

Cordialement,
Philippe
Stalag XII B.zip
(1.89 MiB) Downloaded 102 times
Post Reply

Return to “Armée, vie militaire et périodes de guerre”