Heureusement qu'il n'a pas fallu attendre Dolto pour que les familles essaient de faire ce qu'elles pensaient être le mieux pour l'enfant au besoin avec la complicité des responsables de l'école et de l'entourage, ici avec l'aide des voisins, d'être bienveillants à son égard donc de se préoccuper de l'état psychologique de l'enfant.monserrada wrote: ↑11 August 2020, 10:43 Bonjour
En ce qui concerne le domicile commun du couple séparé ou divorcé je ne suis pas très étonnée. Je connais quelques "couples" qui cohabitent alors qu'ils sont divorcés et parfois depuis fort longtemps. J'en ai même connu dans la famille.
Par contre que l'établissement scolaire, soit "complice".... je n'y crois pas une seconde.A cette époque on se préoccupait peu de savoir si une situation stigmatisait un enfant. Dolto n'était pas encore passée par là.
Monserrada
L'entourage de l'enfant pensait bien faire en cachant l'histoire immorale pour l'époque et lui éviter la stigmatisation qu'elle pourrait entraîner, c'est la méthode de l'époque, on arrange l'histoire au mieux pour qu'elle soit un minimum "correcte" et arrange l'ensemble des concernés et préserve la société.
On raconte à l'enfant naturel que le père est décédé avant sa naissance, à l'enfant abandonné que ses parents ont disparu mystérieusement ou qu'il fait parti de famille nourricière etc.
Les forums de généalogie regorgent de ces légendes familiales transmises et de gens qui des siècles après essaient de démêler le vrai du faux de l'histoire familiale. On essaie au mieux de préserver l'enfant d'une réalité immorale pour l'époque et qui pourrait lui être intolérable si il connaissait la vérité.
Dolto au contraire dénonce( entre autres) les "non dit" qui embrouillent la tête de l'enfant (et des descendants) car il sait consciemment ou inconsciemment que l'histoire racontée est fausse. Ce qui rend la découverte de la réalité tardive plus choquante car son histoire a été vécue dans un imaginaire qui n'était pas le sien et l'a empêché de pleinement se construire.
Elise