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Prisonnier dans les camps de travail allemand 39/45

Vous souhaitez connaître l'histoire d'un régiment, vous ne connaissez pas les spécificités des archives militaires, vous souhaitez évoquer la vie de vos ancêtres en temps de guerre ? Ce forum est là pour vous aider !
psaliou
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Bonjour,

Tout d'abord il faut bien préciser de quoi on parle, la notion de "camps de travail" est très vague.

-Il y a des prisonniers de guerre, internés dans les Frontstalags (camps sur le territoire français: transit et internement des "coloniaux", indésirables sur le territoire du reich), les stalags (hommes du rang et sous-off.) et les oflags (officiers), implantés sur le territoire du reich.
Il faudrait rechercher la fiche matricule militaire aux archives départementales du lieu de résidence à 20 ans. Les fiches sont en ligne jusqu'à la classe 1927, les listes alpha sont parfois en ligne au-delà de cette date mais la fiche n'est pas en ligne (voir sur place, écrire aux AD ou faire appel à l'entraide).
Les listes de prisonniers sont accessibles en ligne via le site "Gallica" (il y a une possibilité via Geneanet mais je ne me souviens pas du chemin) :
https://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&query=%28dc.title%20all%20%22Liste%20officielle%20des%20prisonniers%20de%20guerre%22%29&suggest=1&lang=fr#resultat-id-1

-Il y a le Service du Travail Obligatoire ou STO: concerne des civils réquisitionnés pour travailler pour le compte des allemands en Allemagne mais aussi en France (organisation TODT). Le STO a été précédé par un appel à volontaire qui n'a pas donné satisfaction à l'envahisseur. Ils sont communément appelés des "déportés du travail".

-Et il y a la grande masse des déportés (juifs, résistants, "politiques", tziganes, homosexuels ...etc...) dont la force de travail, pour celles et ceux qui n'ont pas été immédiatement exécutés, a été utilisé (souvent au-delà du tolérable) pour faire tourner la machine de guerre nazie.
......
Ce sont des généralités, pour une recherche plus précise merci de donner plus d'information sur la personne concernée.
Kenavo,
Pierre
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Bonjour,

P. Saliou vous a très bien résumé les différentes possibilités. Les lieux de recherche varient selon les cas. Il faut donc être plus précis pour qu'une demande individuelle permette de cibler au plus juste les recherches.

Je note, cependant, que vous disposez de plaques. Peut-on avoir une photo de ces plaques ? Elles peuvent donner un indice pour circonscrire les recherches, étant précisé qu'il faut bien entendu obtenir les documents indiqués par P. Saliou.

Cordialement
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Karolane wrote: 29 July 2018, 04:58 Bonjour à tous.
Le grand-père de mon conjoint a été fait prisonnier pendant la seconde guerre mondiale. C'est une partie de son histoire dont nous savons très peu de choses puisqu'il est décédé bien avant la naissance de mon ami.
Nous disposons uniquement des plaques d'identification qu'il portait dans le camp de travail. Nous ignorons où il a été fait prisonnier et ses conditions de vie.
Savez-vous où je peux commencer des recherches ? Internet ou archives nationales ? Merci d'avance pour vos réponses .
Bonjour,
Mon père a été prisonnier de guerre durant la même période et il a travaillé mais n'était pas dans un camp; il travaillait dans des fermes (dans le civil il était ouvrier agricole) .
Il avait la qualification de "travailleur libre".
Comme conseillé vous devez commencer par vous procurez sa fiche matricule (année de ses 20 ans) auprès des AD de son département de naissance ou de domicile lors de ses 20 ans . Il devrait y avoir la date où il a été fait prisonnier, le stalag et la date de sa libération.
En principe il doit avoir un dossier au SHD de Caen. J'avais écrit au SHD pour avoir les références du dossier que j'ai pu récupérer grâce à l'entraide sur Internet.

Cordialement

Marcelle
Cordialement
Marcelle


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psaliou
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novice wrote: 29 July 2018, 15:28 ....
Comme conseillé vous devez commencer par vous procurez sa fiche matricule (année de ses 20 ans) auprès des AD de son département de naissance ou de domicile lors de ses 20 ans .
Ce n'est pas le département de naissance mais le département de résidence à 20 ans (...qui peut, bien sûr, être le même que le département de naissance).
Si un jeune homme se trouve à Brest et qu'il est né à Marseille, il ne va pas se déplacer à Marseille pour se faire recenser puis y retourner quelques temps après pour le conseil de révision.
Kenavo,
Pierre
psaliou
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karolane49 wrote: 30 July 2018, 00:12 Rebonjour. Apres avoir recherché dans la liste du lien fourni sur Gallica, je pense l'avoir trouver.
Mais comment faire après ? Car je n'ai que son numéro d'unité. Comment trouver où il a été déporté ? Est ce à ce moment là que je dois aller aux archives départementales ?
Merci d'avance
Comme indiqué dans mon message précédent il faut savoir de quoi on parle. Si vous avez trouvez le GP de votre conjoint dans les listes de prisonniers de guerre ce n'est pas un déporté au sens où nous l'entendons pour cette période. Vous auriez pu en donner le lien ou une copie d'écran, pour faciliter la tâche des "aidants" - nous parlons toujours dans le vide!!

Comment faire après?: les généralités sur la question vous sont accessibles via n'importe quel moteur de recherche.

-Rechercher, comme déjà dit, sa fiche matricule maintenant que nous savons qu'il a été mobilisé en 39-40, elle existe certainement, sauf destruction des archives concernées pour des raisons diverses.

-Avec son identité vous pouvez faire une demande de dossier au Service Historique de la Défense à Caen (PAVCC):
http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/?q=content/%E2%80%A2-%C3%A0-caen

-Quand vous connaîtrez le(s) lieu(x) d'internement vous trouverez sans doute un forum ou un site qui y sera consacré pour tenter d'en apprendre plus et, éventuellement, trouver des témoignages.
Last edited by psaliou on 30 July 2018, 08:27, edited 1 time in total.
Kenavo,
Pierre
dbassanobarat
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Les prisonniers de guerre étaient des soldats mobilisés et incorporés en 1939-1940. Ils ont été un million je crois.
Ils ont été répartis dans des "camps", nommés "stalags" (abréviation pour "camp de soldats") s'ils étaient simples soldats ou sous-officiers, et par la convention de Genève ils devaient travailler pour l'Allemagne.
Les officiers étaient regroupés en "oflags" (abréviation pour "camp d'officiers"), Les officiers n'étaient pas contraints au travail, mais étaient retenus dans les camps .
Pour organiser le travail des prisonniers, les camps les répartissaient en "Kommandos", petits groupes qui étaient affectés à une usine, une ferme,une mine,un hôpital comme mon père, souvent les prisonniers logeaient sur place et ne revenaient pas dans les baraques du camp central.
Ils avaient tous une plaque en métal gravée rectangulaire d'environ 5-6 cm sur 2-3 de large, fendue au milieu pour y mettre un lacet, sur laquelle était inscrit leur n° d'inscription de prisonnier et le n° du premier Stalag où ils avaient été affectés, par exemple: IIB, IIID.Ils devaient la porter au cou pour être repérés et identifiés en cas de décès.
Ils portaient des uniformes de leur pays (Soviétiques, anglais) sans aucun galon et devaient avoir un laisser- passer pour circuler dans une zone autorisée s'ils travaillaient en Kommando extérieur au camp, tout était inscrit sur le laisser- passer et contrôlé même inopinément dans la rue par n'importe quel policier, (j'ai la plaque de mon père, un ausweiss et il est revenu avec une capote de soldat sur le dos de laquelle il y avait peint à la peinture blanche en grand KG (Kriegsgefangener : prisonnier de guerre)mais ma mère l'a jetée: les mites l'avaient mangée!!)
Cela n'a rien à voir avec les déportés politiques ou "raciaux" qui eux étaient dans des camps de travail forcé ou dans de camps d'extermination, ni non plus avec les jeunes requis au STO, les prisonniers de guerre étaient sous la puissance militaire comme soldats d'une armée vaincue et d'un pays occupé.Ils ont été démobilisés au retour (j'ai le papier de démobilisation de Papa de Juillet 1945)
C'est pour cela que vous trouverez la liste des prisonniers de guerres sur Gallica, les "requis" au STO ont au début été dénommés "déportés du travail" mais l'usage et surtout l'incommensurabilité de la dureté de leur détention par rapport aux martyres des déportés politiques et juifs et tziganes a fait que le terme de déporté est réservé aux politiques ( de Mattahausen par exemple) ou aux juifs emportés dans la Shoa, l'extermination comme ceux d'Auschwitz (même si il y a eu quelques groupes de politiques dans ces camps d'extermination comme Charlotte Delbo ou Marie-Claude Vaillant Couturier).
Gardez donc bien en tête la distinction de Psaliou très juste, mais si la plaque retrouvée a un n° qui ressemble au n° sur Gallica et IID ou XIIA etc... cela a une chance d'être un prisonnier de guerre. et pas un déporté, ni un requis.
Regardez la plaque, cela vous dira le stalag les numéros sont "géographiques" et renvoient à des régions,, il y a des cartes disant les régions des Stalags selon leur n° par exemple IIID c'est Berlin, IIB le Meklembourg.
Cordialement
chantal20
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Bonjour,
Il n'y a que la photo de la médaille, si vous avez prévisualisé votre message avant envoi, cela a pour conséquence qu'une seule pièce joint passe ! ne ma demandez pas pourquoi ! c'est juste pour votre information pour une autre fois.
Cordialement
Chantal
aertzer
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Bonsoir,

Le PG dont le nom n'apparaît pas sur la fiche matricule jointe a été fait prisonnier et interné au Stalag XVII (cf la plaque).

Vous pouvez écrire à Caen qui vous donnera quelques documents si vous leur donnez aussi le nom et le prénom. Ces documents sont payants. Vous obtiendrez un devis préalablement à l'envoi des documents. Cela dit vous ne saurez pas grand chose sur son parcours car Caen ne possède pas les numéros de Kommandos où la personne a été affectée. Pour avoir l'espoir de retrouver ses affectations il faudrait donner son nom et son prénom et faire une recherche sur le fil Stalag XVII pour commencer.

Bonne soirée
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Bonjour,
Selon les indications figurant sur la médaille il était au Stalag 17 A. Voir la localisation sur :
http://www.francegenweb.org/wiki/images/0/00/Stalags.jpeg

Afin de savoir où il a été fait prisonnier il faudrait trouver où se situait le 66ème Régiment d'Infanterie à ce moment là.
Cordialement
Marcelle
Cordialement
Marcelle


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