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Cette rubrique recense les documents d'archives mentionnant des superstitions.

Sombres présages

Sombres présages

02/04/1593 Fougeré, Maine-et-Loire, France

Et le soir de d’avril qui estoit la nuict d’antre le jeudy et vendredy entre neuf à dix heures du soir que la terre trembla et en la mesme année les loups devorerent les enfans…

Un serpent sorti par la gorge

Un serpent sorti par la gorge

03/10/1616 La Motte, Var, France

L'an que dessus (1616) et le 3 octobre fut enterrée Bourthomière Guillesse âgée d'environ 35 ans estant escouché d'un enfan laquelle 4 jours après son baptesme elle fit un gros serpent par la gorge l'ayant nourri celon qu'elle dit quelques moys dans son ventre, luy donnant de grands peyne et douleurs et mourut ladite femme 5 jours après que le serpent fut sourti.

Vision extraordinaire

Vision extraordinaire

11/02/1656 Viel-Saint-Remy, Ardennes, France

Le vendredy XI jour de febvrier 1656 sur les deux heures du soir Jean françois meunier de Reminzy affirme avoir veu passer parmy l'air 14 a 15 hommes se tenant par la main tout aupres des ailes du moulin, dit les avoir ouy rire et parler un peu devant qu'ils ne fussent vis a vis du moulin, et s'estre tenu en passant vis a vis venans du costé des bois de villers le tourneur.

Peur des sorciers

Peur des sorciers

21/08/1687 Saint-Dézery, Corrèze, France

le corps de laquelle a été enseveli devant la porte de l'église sous un tombeau suivant à la muraille de l'église où les corps de cette maison ont été enterrés du depuis l'ancienneté de leur maison. Messire Laffon docteur et très digne curé à St Fréjoux a fait l'office et l'enterrement, lequel a fort trouvé à redire d'ensevelir ce corps là puisque le tombeau n'est ni dans l'église ni dans le cimetière. Je suis entièrement de son sentiment puisque Monseigneur de Limoges l'a choisi pour un de ses visiteurs il faut ramasser tous les os qui s'y trouveront sous ce...

le corps de laquelle a été enseveli devant la porte de l'église sous un tombeau suivant à la muraille de l'église où les corps de cette maison ont été enterrés du depuis l'ancienneté de leur maison. Messire Laffon docteur et très digne curé à St Fréjoux a fait l'office et l'enterrement, lequel a fort trouvé à redire d'ensevelir ce corps là puisque le tombeau n'est ni dans l'église ni dans le cimetière. Je suis entièrement de son sentiment puisque Monseigneur de Limoges l'a choisi pour un de ses visiteurs il faut ramasser tous les os qui s'y trouveront sous ce tombeau et les ensevelir ou dans l'église ou dans le cimetière de peur que les sorciers ne les emportent puisqu'ils sont hors la terre sainte.
Pardonnez mon dieu

La maison curiale est hantée !

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La maison curiale est hantée !

29/02/1692 Léaz, Ain, France

Le 27 février mil six cent nonante deux, je soubsigné confesse et atteste quayant ensepulturé h(onora)ble Benoist Brunet, mon pere, bourgeois de Montreal le 5 may 1691 ayant satisfaict a tous les devoirs funeraux, mais comme il est morts beaucoup de personnes pendant la p(rese)nte année, et que ayant vouleu satisfaire a la devotion des parents des defuncts, soit aux messes de fonda(ti)on, je nay peu appliquer tous mes sacrifices d(ont) pour le repos de lame de mon pere, ce pendant six semaines
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on a oüi un...

Le 27 février mil six cent nonante deux, je soubsigné confesse et atteste quayant ensepulturé h(onora)ble Benoist Brunet, mon pere, bourgeois de Montreal le 5 may 1691 ayant satisfaict a tous les devoirs funeraux, mais comme il est morts beaucoup de personnes pendant la p(rese)nte année, et que ayant vouleu satisfaire a la devotion des parents des defuncts, soit aux messes de fonda(ti)on, je nay peu appliquer tous mes sacrifices d(ont) pour le repos de lame de mon pere, ce pendant six semaines
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on a oüi un grand bruit dans ladte cure presque toute les nuict et si vray que mes nepveux nosant couché seuls appelloient les voisins p(ou)r couché de compagnie avec eux qui ont eu part de la peur causée par le bruit et moy certifiant estant dans le lict, je me sentis roulé de part et dautre dans ledt lict comme lors quon excite un dormant p(ou)]r leveillere. Je criat qui est lâ une voix me respond en langue veulgaire il est jour Je leve mon rideau et je respond il n’est pas vray apres quoy jentent un bruit tout le long de ma chambre
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comme si un avoit trainé un plain sac de bled, je me leva promptement, je cher- cha partout je ne trouve personne et cestoit laube du jour A linstant jalla dire la ste messe p(ou)r mon dt pere et comme mad(a)me buffet vient a mourir je feu occupé pendant une neufvaine de messes p(ou)r elle et les bruits de ladte cure saugmentoit ledt soir 27 dudt fevrier un mercredy des quattres temps a neuf heures du soir pendant un temps de pluyes sans fins venant de veoir un malade le sr buffet de Lyon, p(ou)r la confession estant entré dans mon dt presbitaire et ayant
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fermé la porte a la clef par derriere et allumé la lampe p(ou)r faire ma priere jentent un grand coup sur la planchié d’en haut en la chambre du dessus le pressoir ou mesme jentra, et soudain voyla un bruit si viollent que douze batteurs de bled nen auroient pas faict davan- tage. Le granie me tomboit dessus de tout costé comme la grele ee crie qui est la haut point de reponse je sort et passe par la grande chambre et entre dans la petite ou je couche ledt bruit continue je cria plusieurs fois qui est lâ haut respondé que voulé vous
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et il neut aucune responce je le presse et luy dict respondé de la part de Dieu, que voulé vous ; et p(ou)r lors jent(end)ois une voix qui me respond d’un ton pitoyable : et dalent hoy Je luy demande p(ou)r une seconde fois este vous en peine. Il me respond p(ou)r la 2e fois, hoy ; et pour la 3me je vous promet pere que je prieray Dieu demain p(ou)r vous, il me respond p(ou)r la derniere fois, hoy et fit en mesme temps encor un bruit en se trai- nant par le dessus de la chambre et de peur que je ne feut trompé par quelques qu'un, jalla moy mesme
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au galata soit par dessus toute les chambres avec ma lampe allumée que je n’avois point quitté et chercha par tous les coins. Je ne trouva rien. tout le conteneu cy dessus est veritable sans adjout ny diminuer c’est un homme de cinquante ans qui parle, p(re)tre et curé qui ne vouldroit pas conté des fables, et le lendemain j’en- voya prendre les p(re)tres du voysinage p(ou)r prier p(ou)r le respot de lame de mon dt pere ensuite de quoy nous n’avons oüi aucun bruit certifie par foy et serment quil est veritable, ce 29 fevrier 1692. Brunet p(ret)re et curé.

Guérison miraculeuse

Guérison miraculeuse

27/06/1701 - 30/06/1701 Bieuzy, Morbihan, France

Le 27 juin 1701, René Cabelguen rêve que son genou droit enfle grandement et qu'il pourrit.
Le lendemain à midi, son genou se trouve réellement dans cet état.
Le jeudi 30 juin il se rend à la fontaine de Notre-dame des Roys pour laver son genou, qui guérit quelques instants après.

Fantome

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Fantome

26/08/1702 Segonzac, Corrèze, France

Soit mémoire que le 26 du present mois d'aout leonarde lafond femme à gabriel seguy du village de guimond et y demeurant est venue me trouver et me raconter ce qui suit , savoir que 6 jours avant elle avait envoyé isabeau seguy leur fille agée d'environ neuf ou dix ans au village du bos et la voyant arriver toute effrayée, elle lui demanda ce qu'elle avait et la fille s'etant un peu remise lui dit qu'en revenant du bos environ trois heures apres midi, elle avait trouvé sur le chemin et dans un endroit qu'elle lui designa, quelque chose...

Soit mémoire que le 26 du present mois d'aout leonarde lafond femme à gabriel seguy du village de guimond et y demeurant est venue me trouver et me raconter ce qui suit , savoir que 6 jours avant elle avait envoyé isabeau seguy leur fille agée d'environ neuf ou dix ans au village du bos et la voyant arriver toute effrayée, elle lui demanda ce qu'elle avait et la fille s'etant un peu remise lui dit qu'en revenant du bos environ trois heures apres midi, elle avait trouvé sur le chemin et dans un endroit qu'elle lui designa, quelque chose de blanc plié dans un linceul et qu'ayant voulu passer par coté pour l'eviter cela lui dit en patois
où vas tu,et que la fille lui repondit ayant grand peur - et que la chose lui repondit et moi aussi tout à l'heure et qu'elle s’était enfuie Sa mère lui demanda si cela était grand,la fille dit à la mère que cela etait grand comme elle liée par le milieu,a la tête et aux pieds comme un mort mais qu'elle n'avait jamais rien vu d'aussi blanc et que cela parlait extremement clair Ladite mère a ajouté que la nuit du 25 dudit mois au matin,la dite fille en se levant lui avait dit qu'elle ne coucherait plus dans son lit de l'accoutumée, que quelque chose l'avait fort préssée et lui avait donné un soufflet qui lui avait bien fait mal et qu'effectivement le soir elle etait allée coucher chez pey de guimond dont les maisons sont joignantes et font même toit,et qu'etant couchée dans un lit seule,et y ayant un autre lit dans la chambre où etaient couchés des gens de la maison,on entendit la fille qui se plaignait et on lui demanda ce qu'elle avait,et qu'elle leur répondit:ne le voyait vous pas et eux ne voyant rien lui dire de demander à cela ou bien de le dire ou de s'en aller et la fille assura qu'elle vit alors la chambre toute éclairée et la même figure qu'elle vit sur le chemin qui s'approcha d'elle et lui dit chut chut,je ne veux pas parler aux autres mais à toi - et lui dit en patois: dit chez toi de faire faire un service et que tout le monde y assiste jusqu'au plus petite et chez ta marraine aussi (qui est la femme du dit Pey de guimond chez qui elle etait couchée) non pas demain qui n'est bien le jour(effectivement c'etait la nuit du samedi et le lendemain dimanche) mais après demain et que s'ils ne le font pas je viendrais les tourmenter C'est ce que la dite leonarde m'a dit ce jour du samedi 26 Je lui dit d'envoyer confesser le lendemain dimanche sa fille qui s’était deja confessée et qui me dit la chose etre veritable,et ensuite apres la messe je fis venir la mère et la fille dans la sacristie qui en presence du reverend père -- justin? , de monseigneur chassaignac lieutenant d'Ayen, de -- andré Raynaud du garamel ,la fille nous paru fort effrayée ayant de la peine à vouloir parler Je crus que c'etait de honte mais sa mère nous dit qu'elle etait aussi effrayée depuis ce qu'elle avait vu, cependant qui repondit à ce que nous lui demandions,et nous dit tout ce que la mère m' avait raconté,dit que la figure qu'elle vit etait debout qu'il ne lui avait point paru de visage,et que la premiere fois qu'elle la vit par le chemin il etait --- qui etait environ 3 heures,et que les autres fois c'etait de nuit que cela l'avait réveillée : nous remirent pourtant le service de l’église au mardi qui fut fait où ont assisté tout les parents

Apparition du spectre d'un pendu

Apparition du spectre d'un pendu

Année 1707 Poses, Eure, France

En cete même année le nomme guill. madré dit maragnon et sa femme (nommée Jobin de la famille des surnommez frape-d’abord d’amfreville sous les monts) de la paroisse d’amfreville les champs furent pendus et étranglez a Andely pour plusieurs vols : ayant êté exposez sur le grand chemin, un particuilier d’alentour venant du marché avec un quartier de mouton passa par cet endroit, parla de cete manière au cadavre (Pauvre bou.de maragnon ne te voila pas mal la, tu ferois bien mieux de venir avec moy magner ta part de ce morceau de mouton ce qu’ayant plusieurs fois repeté, il entendit...

En cete même année le nomme guill. madré dit maragnon et sa femme (nommée Jobin de la famille des surnommez frape-d’abord d’amfreville sous les monts) de la paroisse d’amfreville les champs furent pendus et étranglez a Andely pour plusieurs vols : ayant êté exposez sur le grand chemin, un particuilier d’alentour venant du marché avec un quartier de mouton passa par cet endroit, parla de cete manière au cadavre (Pauvre bou.de maragnon ne te voila pas mal la, tu ferois bien mieux de venir avec moy magner ta part de ce morceau de mouton ce qu’ayant plusieurs fois repeté, il entendit une voix qui luy repondit, J’iray et lui ayant repondut qu’il l’attendroit, il s’en alla. Le morceau de mouton ne fut pas plûtost sur la table, qu’on frapa a la porte du particulier, on ouvrit et un Spectre représentant le visage et la taille de ce maragnon y entra, semit à table & y mangea, sans boire : à la fin du repas la figure de maragnon invita a son tour ce particulier à manger dans sa maison a la mare ognon, il luy promît :mais avant que d’y aller, il consulta le R.P. Gardien des Capucins d’Andely, qui luy deffendit d’y aller seul, et s’engagea de l’y accompagner avec un autre Père. Il y vinrent, et avant que d’entrer ils remarquerent deux hommes, desquels un tenoit une poëlle sur le feu et l’autre coupoit de l’ognon : sitôt que le particulier fut entré, la porte fut fermée et les Religieux demeurerent dehors : il mangea des fèves, sans boire, qu’on luy en présentât, par l’avis des Pères : mais pour le dessert, il fut tres maltraité : ensorte que les Peres l’entendans crier au secours, il forcerent la porte et ne trouverent que lui étendu & à demi-mort : il revint cependant peu après aluy : et retourna à Andely avec les deux Religieux :
Ces deux malhureux, savoir maragnn et sa femme moururent dans l’impenitence finale : iusques la même, que la femme fit tomber de l’echelle d’un coup de pié le Religieux qui luy remontroit.

Malédiction par vengeance

Malédiction par vengeance

13/02/1707 Poses, Eure, France

En cete même année mourut michel germaine(1) dit raziere que me jean Routier Viconte du pont de l'arche avoit fait décréter il n'y avoit pas longtemps
i'eu toutes les peines du monde a l'obliger de luy pardonner parce qu'il l'avoit fait decreter sur un contrat usuraire: a la fin, il luy pardonna , mais il me dit ces mots : ie luy pardonne de bon coeur, mais comme ie n'ay pas pu avoir de compte avec lui, ie l'assigne a comparoir un an apres moi devant le grand Juge, c'est la que nous compterons ensemble. Ledit Routier viconte, un an après...

En cete même année mourut michel germaine(1) dit raziere que me jean Routier Viconte du pont de l'arche avoit fait décréter il n'y avoit pas longtemps
i'eu toutes les peines du monde a l'obliger de luy pardonner parce qu'il l'avoit fait decreter sur un contrat usuraire: a la fin, il luy pardonna , mais il me dit ces mots : ie luy pardonne de bon coeur, mais comme ie n'ay pas pu avoir de compte avec lui, ie l'assigne a comparoir un an apres moi devant le grand Juge, c'est la que nous compterons ensemble. Ledit Routier viconte, un an après iour pour iour, mourut sans avoir receu aucun sacrement, ayant même refusé de se confesser : on le trouva un moment après sa mort comme s'il avoit été suffoqué, la langue tirée, tout noir et tres puant, qu’oy qu'il fut tres aagé et très maigre et dans le coeur de l'hyver au mois de février…(2)

Cinq ou six ans auparavant, Mre Jean Routier prêtre Docteur de Sorbone, son fils etant prest de mourir, quand on luy aporta le St Sacrement, il manda ledit routier,Viconte, son père, voulant luy parler, Etant monté en la chambre, il lui dit, mon Pere, ie vous ay fait monter pour vous dire que ie remercie Dieu de la grace qu'il me fait de me retirer du monde avant vous : pourquoy luy dit sondit père ? - c'est luy répondit il que je ne serai point vôtre héritier : aquoy ledit père dît: Jay donc du bien d'autrui, ie suis donc un voleur , tais toy fripon ; aquoy ledit Sr routier luy dit comme il s'en alloit pour nele pas voir communier, Restituez, mon père, Restituez , et quoyque spécialement Il luy eut promis de rendre a une pauvre femme une demi acre de terre, il s'est moqué d'elle et l'a traitée de folle après la mort de son dit fils, quand elle luy en a demandé la restitution.

(1) Inhumée le 13 février 1707, vue 177
(2) Jean Routier, conseiller du roi, vicomte du Pont de l’Arche, mourut le 15 février et fut inhumé le 17 février à Pont de l’Arche (Pont de l'Arche, BMS 1700-1719, 8 Mi 3218, vue 172)

Un fantome à Segonzac

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Un fantome à Segonzac

05/11/1723 Segonzac, Corrèze, France

Ce cinquieme novembre 1723 jean pecon laboureur agé d'environ 25 ans du village de malaval est venu demander de dire une messe chantée pour les morts et nous a déclaré que le dimanche en huit veille de toussaints francoise pecon agée de 11 ans sa filieule etant sortie hors de la maison le soir avant couché aurait vu une ombre blanche qui la suivait, et la même nuit jeanne pecon sa soeur etant dans le lit aurait senti quelque chose qui la serrait entre ses bras, et le lendemain jour de toussaint le dit pecon environ une heure de nuit...

Ce cinquieme novembre 1723 jean pecon laboureur agé d'environ 25 ans du village de malaval est venu demander de dire une messe chantée pour les morts et nous a déclaré que le dimanche en huit veille de toussaints francoise pecon agée de 11 ans sa filieule etant sortie hors de la maison le soir avant couché aurait vu une ombre blanche qui la suivait, et la même nuit jeanne pecon sa soeur etant dans le lit aurait senti quelque chose qui la serrait entre ses bras, et le lendemain jour de toussaint le dit pecon environ une heure de nuit etant sorti hors de sa maison aurait vu une ombre blanche de sa hauteur qui lui dit ces paroles y reconnaissant la voix de sa mère qui etait morte six mois avant, me dire une messe en haut . en rentrant à la maison cette ombre le suivit jusque dans la maison et ayant vu le feu y tomba pamé et ne vit rien plus C'est ce qu'il a dit publiquement et déclare ce jour d'hui en ma présence et de monseigneur chassaignac qui lui a signé pour servir de memoire et avait chanté la messe.

Exorcisme

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Exorcisme

27/04/1740 Gigney, Vosges, France

Le curé relate un exorcisme avec forces détails et réitère son récit avec ce commentaire : même que le précédent mais plus correct

Apparition

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Apparition

03/09/1751 Néry, Oise, France

Apparition de la Sainte Vierge, l'enfant Jésus et l'ange Gabriel à Néry.

Guérison miraculeuse, Le Voide, 1755

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Guérison miraculeuse, Le Voide, 1755

30/01/1755 Le Voide (Vihiers), Maine-et-Loire, France

Aujourd’hui trentieme de janvier le sieur Charles COUDRAIN marchand tanneur de la paroisse d’Evrune près Mortagne est venu en voiage en notre Eglise en action de grace pour la guérison qui paroit tenir du miracle d’un fils, enfant agé de quatre ans, qui depuis sa naissance n’avoit aucunement l’usage de la parolle qui l’a obtenu très peu de jours après que son père a fait voeu de faire le voiage à l’autel de Notre Dame du Voisde, ce qu’il m’a attesté à moi curé soussigné et l’avoit fait à l’exemple du nommé La MARCHE, cellier des Pons de Cé, et...

Aujourd’hui trentieme de janvier le sieur Charles COUDRAIN marchand tanneur de la paroisse d’Evrune près Mortagne est venu en voiage en notre Eglise en action de grace pour la guérison qui paroit tenir du miracle d’un fils, enfant agé de quatre ans, qui depuis sa naissance n’avoit aucunement l’usage de la parolle qui l’a obtenu très peu de jours après que son père a fait voeu de faire le voiage à l’autel de Notre Dame du Voisde, ce qu’il m’a attesté à moi curé soussigné et l’avoit fait à l’exemple du nommé La MARCHE, cellier des Pons de Cé, et qui par pareil voeu a obtenu a un âge deja assés avancé la meme guérison, lequel la plupart des paroissiens du Voisde savent avoir été gueri et ont connoissance qu’il venoit tous les ans tant qu’il a pu faire un voiage en actions de graces, ce que je certifie veritable sur le raport qui m’en a eté fait par ledit sieur COUDRAIN de sa part et de l’autre par quantité de personnes.

Deniau ( signature) curé du Voide

Superstition

Le peuple dans les villes comme dans les campagnes a toujours regardé comme des presages, les apparitions de plusieurs soleils, et de plusieurs lunes. rien n'est si persistant que la superstition pour tenir en bride la multitude, ou pour en effrayer les esprits, et quand une fois une terreur panique s'en est emparé, on a de la peine de les en retirer.
Le vendredi 10 janvier jour le plus froid de l'hyvert de l'année 1766, soleil levant, il y eut trois parhelier, c'est à dire, que l'on vit trois soleils. Nos paisans regarderent cela comme un tres mauvais présage qui...

Le peuple dans les villes comme dans les campagnes a toujours regardé comme des presages, les apparitions de plusieurs soleils, et de plusieurs lunes. rien n'est si persistant que la superstition pour tenir en bride la multitude, ou pour en effrayer les esprits, et quand une fois une terreur panique s'en est emparé, on a de la peine de les en retirer.
Le vendredi 10 janvier jour le plus froid de l'hyvert de l'année 1766, soleil levant, il y eut trois parhelier, c'est à dire, que l'on vit trois soleils. Nos paisans regarderent cela comme un tres mauvais présage qui signifioit une grande mortalité parmi les hommes. Comme je m'apperçus que leur peur alloit toujours en augmentant, au prosne du dimanche suivant 12 janvier, je leur en donnai une explication phisique, qui les rassura. plusieurs m'en firent des remerciments.
Nous en eurent deux de lune, il y a un mois.... les auteurs romains en parlent.

Phénomène surnaturel : 3 soleils

Phénomène surnaturel : 3 soleils

10/01/1766 Saint-Etienne-sur-Chalaronne, Ain, France

Le 10 janvier 1766 il a paru, soleil levant, une parhélie de 3 soleils ; nos paisans ont été effrayés par cette apparition de trois soleils qu'ils ont regardé comme un mauvais présage j'ai été obligé de leur en donner une explication phisique au prosne le dimanche suivant 12e janv

Autre superstition du dimanche des Bordes

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Autre superstition du dimanche des Bordes

Année 1767 Saint-Etienne-sur-Chalaronne, Ain, France

Le peuple toujours aussi superstitieux qu'ignorant est dans l'usage dans tous ces cantons ci, de celebrer d'une facçon singuliere le premier dimanche de caresme, en brulant des fagots de pailles avec ceremonie ; de là est venu la dénomination du dimanche des Brandons ; ou des Bordes.
Le 1er dimanche de la quadragesinee, à nuit tombante chaque colon fait batir un feu au devant de sa porte de maison, au moyen de plusieurs fagots de bois retenus ensemble ; auquel on fait mettre le feu par la femme si elle est nouvelement mariée, ou si non, par le berger : ensuite...

Le peuple toujours aussi superstitieux qu'ignorant est dans l'usage dans tous ces cantons ci, de celebrer d'une facçon singuliere le premier dimanche de caresme, en brulant des fagots de pailles avec ceremonie ; de là est venu la dénomination du dimanche des Brandons ; ou des Bordes.
Le 1er dimanche de la quadragesinee, à nuit tombante chaque colon fait batir un feu au devant de sa porte de maison, au moyen de plusieurs fagots de bois retenus ensemble ; auquel on fait mettre le feu par la femme si elle est nouvelement mariée, ou si non, par le berger : ensuite toute la compagnie se met à danser autour et à chanter jusqu'a ce que tout led. bois soit consummé.
Alors les bergers y allument des fagots de paille, et vont ainssi le brandon à la main, faire le tour de leurs arbres à fruit, pommiers, poiriers, etc. auquels ils souhaittent beaucoup de bonheur et de fertilité, en disant...
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....faille je te refaille, autant de feuilles que de pommes, je te refaille autant de pommes que de feuilles : voila la premiere partie de leur ceremonie, pour la fertilité des arbres.
Le lendemain premier lundi de caresme, le jour venu, on fait sortir de l'écurie toutes les betes à corne, et on les fait passer et repasser sur les cendres quelquesfois encore chaudes dudit feu des bordes, en leurs souhaitant une grande fecondité : c'est là la seconde partie de cette ceremonie, au moyen de laquelle nos paisans s'imaginent que leurs boeufs seront exempts de se piquer (ce qu'ils appellent la limaccure) se porteront bien, et que leurs vaches seront fecondes en tout.
Depuis vingt ans que jay l'honneur d'etre curé ici, j'ay fais deux fois le prosne le premier dimanche de caresme en 1756 et 1766 sur le premier commandement du decalogue...Dominum Deune tierne
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a dorabu, et ipsi soli fervir. Vous adorerer le Seigneur votre Dieu, et vous ne servirer que lui seul......... j'ay fais voir a nos paroissiens que toute sorte de superstition lui sont opposée....... Notamment cet usage des Brandons, qui est un reste du paganisme : je leur ay demontré qu'il tiroit son origine des parelier ou patiliers qui etoit la fête en l'honneur de la deesse Pales, deesse des pasteurs, qu'on appelloit aussi vesta, ou la grande deesse, on lui celebroit dans le mois d'aoust, une fete, et on lui faisoit des sacrifices de lait et de miel, afin qu'elle eut la bonté de donner la fecondité à leurs troupeaux, la fertilité à leurs arbres, et de les delivrer des loups.
Plutot que observer que le veritable nom de cette fête etoit palilia, ... suit texte latin.

Malgré nos predications, nos paisans retombent dans cette superstition.

Le défunt ressuscite

Le défunt ressuscite

01/01/1809 Gan, Pyrénées-Atlantiques, France

Le premier janvier 1809, devant nous Jean Cuyalaa maire et officier de l'état civil de la commune de Gan se sont présentés les nommés Pierre Coudet dit Casadebat, instituteur et Jean Carrey, cultivateurs à Gan, et par le premier a été dit que le jour d'hier 31 décembre n'étant pas en lui-même il se permit sans savoir ce qu'il faisait de se rendre au secrétariat de la mairie et en notre absence de faire coucher sur le registre civil ... que Jean Coudet dit Casadebat, son fils cordonnier âgé de 17 ans ou environ était décédé, qu'il y a erreur...

Le premier janvier 1809, devant nous Jean Cuyalaa maire et officier de l'état civil de la commune de Gan se sont présentés les nommés Pierre Coudet dit Casadebat, instituteur et Jean Carrey, cultivateurs à Gan, et par le premier a été dit que le jour d'hier 31 décembre n'étant pas en lui-même il se permit sans savoir ce qu'il faisait de se rendre au secrétariat de la mairie et en notre absence de faire coucher sur le registre civil ... que Jean Coudet dit Casadebat, son fils cordonnier âgé de 17 ans ou environ était décédé, qu'il y a erreur dans cette déclaration puisqu'il est encore vivant ...